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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 16:14

Alller à Cuba c'est remonter le temps! Les voitures des années 50 sont là pour nous signaler que cette île à connu de la couleur et des années de gloire...

CUBA ET SES CARROSSES
CUBA ET SES CARROSSES
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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 20:27

Comme à chaque voyage, nous écrivons nos impressions chacun de notre coté sans concertation.

A la fin des images de notre voyage en noir et blanc,comme du temps où Cuba s'est arrêté...

Impressions finales Anita

Pascal a eu la bonne idée de commencer par le sud et de remonter vers la capitale, au lieu de commencer par la Havane. Comme cela nous avons pu prendre la température du pays tout doucement et s’habituer aux us et coutumes. Ça commençait plutôt bien dans le sud, malgré le mauvais temps et le fait que je me suis blessée. C’est là que nous avons eu la meilleure « casa » et la meilleure nourriture, même si tout manquait dans les magasins. C’est la première fois depuis que l’on voyage que nous ressentons ce manque de tout. C’était apparemment comme cela dans l’Europe de l’Est il y a quelques années, mais nous n’y sommes jamais allés. Des magasins plein de vide. Ou bien des rayons plein du même produit. On ne peut pas rentrer comme on veut. Il faut faire la queue partout et pour tout (poste, banque, internet, etc..). Il y a toujours un vigile à la porte et on entre par un ou deux à la fois. Quelqu’un qui sort, quelqu’un qui entre. Ça fait 56 ans que les gens passent leur temps à attendre. Ils sont étonnamment calmes et résignés. On demande «el ultimo !», la fin de la queue et on attend son tour.

A la Havane on trouve des gens pauvres qui font la queue pour vous. (Il y a des rabatteurs qui peuvent arranger cela). Nous avons fait la queue comme tout le monde. On apprend à être patient. La propagande est omniprésente, et le Ché est partout et vénéré comme le Bon Dieu. Quand même on se demande comment cela se fait que les gens acceptent tout et pourquoi il n’y a pas de rébellion. Le peuple a fait la révolution avec Castro et à ce moment le monde et le peuple cubain était avec lui. Il a fait de bonnes choses, les campagnes d’alphabétisation ont été un succès. L’éducation et la santé sont toujours gratuites. Mais 50 ans d’embargo ont mis le pays à genoux. On peut avoir un certain respect pour le fait qu’ils ont tenu tête contre la puissance Américaine, mais l’ouverture est en marche et l’Amérique reviendra, alors tout ça pour ça ? Pour commencer il va y avoir trois vols réguliers de la Chine vers Cuba, à partir de janvier, c’était annoncé à la télé locale. C’est la première fois qu’on voit un pays qui produit si peu de déchets, tout simplement parce qu’il n’y rien à jeter. Et puis on ne se sent jamais en insécurité. Mais beaucoup de choses nous échappent bien sûr. D’abord on ne parle pas assez bien espagnol et en plus les gens ne se livrent pas, parce que ce n’est quand même pas un pays de libre expression. Quand même il semblerait que la génération qui a fait la révolution avec Fidel et le Che y croit toujours. Pour les jeunes c’est peut-être différent. Internet arrive malgré (ou grâce) au monopole d’Etecsa (le Télécom national) et l’accès au wifi a le même effet que partout, tous les soirs, les parcs qui donnent accès au wifi sont plein de monde, toute génération confondue, branché et skypant avec leur famille à l’étranger. Le monde rentre à Cuba à travers Internet et les Cubains veulent en faire pleinement partis. On le leur souhaite, mais quand même j’espère qu’ils garderont leur dignité face au monde de la consommation qui arrive. C’est un peuple intéressant, instruit, cultivé avec plein de ressources. On a fait un très beau voyage.

Impressions finales Pascal

Cuba n’est ressemblant a aucun autre pays que nous avons visité jusque là.

Pour commencer je voudrais saluer sa population qui est très accueillante et qui reste digne et patiente malgré des conditions de vie pas toujours et même pas souvent faciles.

Pour voyager en routard comme nous faisons, ce pays n’est pas simple. Les déplacements sont souvent compliqués ou chers et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle les cubains ne connaissent pas leur île. Malgré ce petit handicap, Cuba est un pays intéressant par son passé et son histoire hors du commun.

Un pays qui fait la révolution et qui subit derrière un blocus économique de plus de cinquante ans ! Et pourtant il est toujours là debout, affaibli mais debout. Les gens manquent de tout, surtout en dehors de La Havane, mais se débrouillent. J’avais choisi de commencer par la partie la plus à l’Est et la plus sauvage et je ne regrette pas ce choix. Baracoa et les autres villes faites en remontant nous ont permis de nous acclimater à cette vie cubaine. Vie faite de beaucoup de manque mais aussi de joie de vivre qui se traduit par une musique colorée, des danses rythmées et endiablées et une spontanéité dès que quelques notes retentissent. Ce n’est pas du folklore, c’est un besoin vital de bouger sur un air de musique. Face à la difficulté le peuple s’évade par le rythme qui lui est salutaire.

La révolution, le peuple l’a voulu pour sortir de la dictature de Batista qui était corrompu par l’Amérique. Ses héros sont Fidel Castro et le « Che » Guevara dans les plus médiatisés mais il y a en bien d’autres. Cela a donné de la légitimité à ces représentants de la Révolution et chefs de la guérilla. Après les dérives et les choix politiques, renforcés par le boycotte économique n’ont fait que paralyser un pays déjà bien affaibli. Les personnes rencontrées dans notre voyage ne veulent pas parler de la situation économique et politique et j’ai respecté ce choix. Je suis un peu frustré car je ne comprends pas tout. J’ai plein de questions dans ma tète qui restent sans réponse. « Les trois bonnes réformes qu’à amené la révolution sont : l’éducation gratuite pour tous, les soins gratuits pour tous et la fierté nationale retrouvée. Les trois problèmes que la révolution a amenés sont : le petit déjeuner, le déjeuner et le diner! », no comment!

Loger chez l’habitant pendant un mois nous a permis de partager le quotidien. Je suis bien conscient que les gens qui nous logent sont déjà des privilégiés du système car on les paye en Cuc et même si l’état les prélève sévèrement, ils ont quand même un niveau de vie supérieur à la moyenne.

J’ai surtout été surpris par l’architecture des villes et il est certain qu’à une époque éloignée il y a eu des heures de gloire. Mais cela devait servir qu’une petite partie de la société.

Cuba est le pays où le temps c’est arrêté quand j’avais deux ans, cela me fait drôle quand je fais ce rapprochement et pourtant c’est bien vrai ! Vous voulez savoir mon âge ? Remontez à la révolution et vous le saurez. Entendre le bruit des sabots au réveil dans Trinidad, écouter les vendeurs ambulants crier « pan » à 5h du matin, regarder passer les vielles voitures qui cohabitent avec les bici-taxis et les voitures à cheval, observer les étals avec des ustensiles d’autrefois, tout ceci nous fait remonter le temps.

Ici rien n’est facile mais tout est possible se plaisent à dire les cubains. C’est vrai que rien n’est facile et il a fallu patience et résignation pour retirer de l’argent, acheter un peu d’eau minérale et aussi publier des articles sur le blog…

La Havane à parachevé ce voyage et je suis tombé sous le charme. Je n’aime pas quand tout est trop ordonné et qu’il n’y a pas de place pour l’imprévu et la surprise. Là j’étais servi !

Voyager en routard et marcher beaucoup est vraiment le meilleur moyen de rencontrer les gens dans leur vie de tous les jours. Nous avons eu de bons moments et ne nous sommes jamais sentis en insécurité, même dans de petites ruelles de nuit.

Nous n’avons pas parlé du rhum, des cigares et des plages paradisiaques mais tout cela est dans les livres de tourisme.

Nous étions en hiver, il faisait chaud, 28° en moyenne, nous avons eu quelques jours de pluie, à Baracoa en début de voyage, mais le climat était très bien. A l’inverse, en été, il parait que c’est insoutenable, il pleut beaucoup sous des températures de 40°, voir plus.

Les années à venir vont être un tournant important pour le pays. 2018 sera surement la fin d’un règne, une page se tournera. Certains pays gravitent autour de Cuba pour un jour y investir. C’est le cas des USA qui prônent une ouverture. Les cubains de Miami auront surement une influence. Il y a aussi la Chine qui a annoncé 3 vols réguliers par semaine à compté de janvier 2016. Le risque est aussi de voir l’ami fidèle et aussi de Fidèle, le Venezuela, se désengager de l’aide apportée à Cuba. Les récentes élections dans ce pays ne laissent présager rien de bon. Le pays connaitra-t-il encore longtemps la privation et le manque ? C’est l’avenir qui le dira.

Je souhaite que les deux générations qui ont connues la révolution et le blocus finissent plus paisiblement leurs parcours et que les générations futures aient un avenir meilleur.

Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
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Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
Cuba, impressions finales
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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 23:45

La Chevrolet rose délavée arrive dans les faubourgs de La Havane, se dresse devant nous « El Monumento a José Marti » qui culmine à 138m. Je devine que nous arrivons à « La Plaza de la Revolución ». La sculpture d’Ernesto Guevara figure sur le bâtiment et se voit de loin accompagnée des mots « Hasta la Vicoria Siempre » (toujours vers la victoire ou toujours vainqueur).

D’avenues en rue étroites nous arrivons à notre habitation dans une rue de Centro Habana. Tout de suite j’ai le sentiment que cette ville va me plaire. Il serait bien prétentieux de ma part de décrire La Havane en un seul article. Cette ville a quelque chose de spécial, en plus d’architectures si variées, de scènes de vie d’un autre temps rythmées par la musique toujours présente, Habana a une âme. Derrière chaque façade, qu’elle soit décrépie, en ruine ou toute restaurée, il y a une histoire. Cette ville est troublante, on peut passer de la lumière des beaux bâtiments à l’obscurité des ruelles. Parfois on se croirait en zone urbaine bombardée, il ne reste que des lambeaux de murs.

Ce qui m’intrigue le plus c’est que nous sommes sur une île et je trouve là des bâtiments et une architecture digne de la veille Europe. Plus encore, Habana mêle du Mauresque espagnol au Néoclassique français, en passant par du Baroque colonial, très présent, et l’Art nouveau. C’est dans son histoire et son passé colonial qu’il faut chercher les raisons de ce patchwork architecturel. Au XVII siècle, la colonisation espagnole a mis en place des forteresses El Moro et la Punta qui rendait la ville plus sécuritaire à l’assaut des pirates. De ce fait les négociants moins inquiets laissent libre cours à leurs idées de grandeurs et c’est là que commence la construction de ces grandes maisons coloniales dans le style Andalou. Au XIX siècle Cuba exporte du sucre, du rhum, du tabac et du café dans le monde entier. C’est un siècle de progrès avec l’arrivée du chemin de fer, de l’éclairage public à gaz en 1848, de l’électricité ainsi que du télégraphe. Le début du XX siècle marque pour la Havane un passage important. C’est le début de la prohibition et les américains affluent en masse. Ce qui est interdit en Amérique devient possible à Cuba. La corruption, la prostitution, le jeu et les trafics en tout genre se déroulent ici. La maffia américaine a la main mise sur Cuba. A l’hôtel Sevilla , où nous allons parfois écouter la musique, Al Capone est en photo. Il y a logé quelques temps. Le Sloppy Joe’s est très fréquenté par ces américains venus étancher leur soif tout en grignotant de bons en-cas cubain. Cette période a vu de très lourds investissements yankee et la construction d’immeubles modernes et de grands hôtels. Le pouvoir en place de Batista était complètement corrompu et sous influence américaine. C’est à ce moment précis qu’intervient ce qui va changer la vie de deux générations de cubains, la Revolución. Mais c’est une toute autre histoire. Fidel Castro a d’autres chats à fouetter que de s’occuper de l’architecture de la Havane. Les bâtiments subissent les assauts du climat chaud mais surtout très humide l’été. Cuba est sur la route des cyclones et cela n’arrange rien. La Revolución a néanmoins permis de conserver toute l’architecture de la Havane Vieja que Batista était prêt a écraser pour y construire casinos et autres bâtiments de jeu. Fidel ne peut pas restaurer mais décide de garder toutes les façades de ces beaux immeubles. Les échafaudages sont en place depuis des années et la végétation les a envahis. C’est pour cela que l’on voit des scènes qui ressemblent à des bombardements. Derrières les murs se trouvent les décombres. Les envahisseurs et riches cubains ayant fuient vers Miami, libèrent tous ces bâtiments et c’est dans ceux-ci que viennent s’entasser la classe pauvre de la société. Les pièces étant très hautes, elles sont très souvent divisées en deux et peuvent recevoir plusieurs familles. En observant les photos on peut voir de phénomènes de superposition des pièces.

Nous avons parcouru Habana pendant 5 jours à pied. Nous nous sommes volontairement perdus dans ses ruelles pour y respirer le quotidien de la population. Derrière les murs il y a beaucoup de pauvreté. Mais une pauvreté digne, les gens se débrouillent pour sortir la tète de l’eau. Il y a toutes sortes de trafics, nous sommes allés dans des « coopératives » improvisées. On pousse une grande porte en fer rouillé et on peut acheter, là des cigares, ailleurs du café, ici tout est difficile mais tout est possible…

Ce que je retiens aussi de cette plongée en zone urbaine, c’est le sens de la création que développent les gens souvent défavorisés. Les murs sont le support de leurs expressions et souvent je me suis retrouvé admiratif. Parallèlement à cette créativité de rue, le gouvernement fait aussi un effort dans l’esthétique. Les bronzes sont nombreux dans la ville, bien entendu tous les héros de la Revolución et de l’indépendance y figurent mais on peut voir aussi de belles expressions artistiques. A coté des vrais bronzes, les artistes de rue pausent pour récupérer quelques pesos au travers de photos des touristes. C’est extrêmement bien fait et je n’ai pas honte de dire que je me suis fait piéger par ces fausses statues. Dans l’atelier de ferronnerie le travail bat son plein, chaque balcon a sa rambarde en fer forgé, souvent très travaillé. La manucure et le coiffeur exercent dans leur maison, la seule ouverture donnant sur la rue. On peut aussi voir au coin de ces dernières des étals de fruits et légumes ou viande de porc principalement.

Nous nous sommes imprégnés du quotidien de ces gens, nous avons attendus des heures devant la banque pour retirer de l’argent, comme sur cette photo où Anita est en « úlitimo », dernière de la file. Dans ces longue queues d’attente, des personnes plus pauvres attendent pour d’autres qui reviennent une heure après et leurs donnent quelques pesos pour prendre la place.

Pour sortir de la vielle Havane et prendre un air plus vif nous sommes allés sur le Malecón. Cette digue qui borde la ville est un lieu très fréquenté des cubains qui viennent s’y rafraichir. Nous y sommes allés plusieurs fois et notamment par temps couvert. Nous avons pu mesurer la puissance de la mer qui vient s’éclater sur la digue. Par très gros temps la mer va fouetter les bâtiments qui la bordent. Ces derniers sont très abimés par les intempéries et cela donne souvent un air désolant.

En continuant le bord de mer nous avons visité le quartier Vedado. Ce très grand quartier a pris son essor dans les années 1920 et c’est le quartier chic de La Havane. Les maisons sont souvent grandes et belles et agrémentées de beaux jardins. Ici il y a de l’espace et c’est une autre vie.

Sur le Malecón de ce quartier se trouve le Bureau des Intérêts des Etats Unis. En face se trouve la Plaza Tribuna Anti- Imperialista. En 2000, pour protester contre les Etats-Unis, une marée de mâts coiffés de drapeaux noirs a été érigée pour masquer l’enseigne lumineuse qui était sur la façade du bâtiment américain. De nos jours, la situation étant plutôt à l’apaisement les drapeaux ni figurent plus mais les mâts sont toujours là….

Un blocus de plus de cinquante ans ne s’efface pas d’un trait de crayon, les slogans sont là pour nous le rappeler.

En rentrant vers Centro Habana alors que nous étions déjà bien fatigués de la journée, nous sommes passés devant une « grande surface » ! Oui, j’ai cru rêver. Dans ce pays où il manque tant, où les gens sont en quête parfois d’un morceau de savon, il y a quand même les prémices d’une société de consommation. C’est Noël et les gens venaient faire les courses. C’était drôle et touchant de voir les gens rêver devant la devanture, pour certains ils ne pourront jamais s’offrir ce qu’ils voient. C’est bien le paradoxe de cette ville et de cette société cubaine.

Oui, c’est Noël même sous les tropiques et sur ce balcon, le bonhomme de neige gonflable est là pour nous le rappeler.

Pour finir cet article de façon positive, je veux parler de ce jeune garçon que j’ai vu au hasard de nos vadrouilles dans la ville. C’était une petite rue peu fréquentée. Entre les bâtiments délabrés il y a là le « gimnasio de boxeo ». Derrière la porte de fer, un entraineur avec un tout jeune boxeur. Je les observe, ils ne me voient pas tellement ils sont pris par ce qu’ils font. Le jeune prend la garde et je vois dans son regard toute la détermination et l’envie. L’envie d’égaler un jour les grands noms de la boxe cubaine. Je me suis dis que j’avais pris en photo peut être le grand champion de demain, en tout cas c’est ce que je lui souhaite de tout mon cœur. Je suis reparti comme venu, sans les déranger.

La Havane a une âme et je pourrais écrire des pages sur cette ville. Pour cela il faudrait y rester longtemps. J’aurais aimé décrire 24 heures d’une rue minute par minute. Les rues vivent tout le temps, jamais elles ne sont inactives. Dans la rue Manrique où nous logions la nuit je me réveillais et me mettais sur le balcon pour regarder la rue. Juste en bas deux vieux messieurs assis sur des tabourets sur le trottoir gardent les voitures garées. Pour quelques pesos ils passent la nuit à attendre. L’un deux m’avait repéré sur le balcon, les jours suivants il me saluait comme si je faisais un peu parti de ses nuits.

Derrière les murs de La Havane
Derrière les murs de La Havane
Derrière les murs de La Havane
Derrière les murs de La Havane
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Derrière les murs de La Havane
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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 13:51

Avant le gagner la capitale, nous souhaitions faire le plein de chlorophylle et c’est Soroa qui est notre destination. Pour être dans la nature, nous y sommes ! La casa est dans la campagne, loin de tout mais avec un très beau jardin. La diversité des plantes et fleurs y est grande et tout est bien soigné et entretenu.

Une grenouille occupe la salle de bain mais la cohabitation se passe bien.

Le jour de notre arrivée nous sommes allés voir la petite cascade à Soroa.

Le lendemain, c’est un taxi local qui nous conduira jusqu’à Las Terrazas, pour faire une ballade dans la forêt. Ce site est classé réserve de biosphère par l’Unesco. C’est un modèle en matière de développement durable. L’ hôtel Moka est une référence en matière d’écotourisme. Le hall d’accueil a été construit autour d’un arbre et le balcon de chaque chambre est également fait autour d’un arbre.

Il y avait là dans les années 1920 plus de 54 plantations de café. Par la suite la forêt a subi des coupes importantes. C’est dans les années 1968 que le gouvernement a pris l’initiative de reboiser. Pour cela des centaines de paysans furent embauchés. On remarque ce travail de reboisement au travers des palmiers royaux qui peuplent la forêt. Ce trouve aussi l almacigo, une espèce d’arbre rouge. Il est aussi appelé « l’arbol del turista » du fait de sa peau rouge évoquant les coups de soleil et aussi de ses deux branches principales largement écartées qui rappelle les touristes bronzant sur la plage.

De nos jours les plantations de café n’excitent plus, seul reste les ruines de quelques plantations. La « tajona », grosse meule de pierre est juste là pour rappeler qu’à une époque elle servait à extraire les grains du café. Ce dernier séchait ensuite sur des plateformes en terrasses.

Le long de la rivière, avec ses piscines naturelles, des logements sur pilotis sont aménagés et peuvent recevoir des touristes, toujours de façon écologique !

C’est au cours d’une longue marche, alors que l’on s’était fait la raison de ne pas le voir, que nous l’avons entendu. En s’approchant doucement nous avons pu les observer, lui et sa femelle. Ils chantaient et se répondaient mutuellement. Je veux parler là de l’oiseau aux couleurs de Cuba mais aussi de la France ! le Tocororo. Nous avions essayé de le voir sur la lagune à Cienfuguos mais sans succès. Là c’était merveilleux car nous avons pris le temps de les écouter. Ils ont un chant si particulier et quand même, un oiseau aux couleurs bleu, blanc, rouge, ce n’est pas commun. Nous avons eu de la chance et cet oiseau a ensoleillé notre journée.

Une petite collation autour de la piscine de l’hôtel Moka et c’était l’heure de repartir vers notre casa.

Le lendemain c’est départ pour La Havane avec une Chevrolet qui est un peu comme nous, couleur délavée.

A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
A Soroa chante le tocororo
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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 17:11

Nous avons quitté Cienfuegos en voiture pour rejoindre La Havana pour ensuite prendre une correspondance pour Viñales. En fait nous avons une fois de plus évité de voyager de nuit. Nous avons trouvé un arrangement avec un « collectivo », il nous a fait le même prix que le bus et pourtant nous étions que tous les deux, je n’ai pas trop compris la démarche !

Sur la grande route, à trois voies, s’il vous plait, il n’y a pas de circulation. J’en profite pour enrichir ma collection photos de vielles voitures. Quand il y en a une qui se présente j’ai le temps de la voir de loin ! Le transfert à La Havana se déroule comme prévu et nous voici dans le bus pour Viñales.

En cours de route le bus fait un arrêt et j’en profite pour prendre quelques photos de ces palmiers pas comme les autres. Je discute avec un monsieur qui me fait toute une explication sur ces palmiers joufflus ou bedonnants suivant le niveau de la bosse. Cette variete est le Palma Arigona

Le ciel se fait menaçant et les premières montagnes approchent, je devine que nous approchons de la destination.

L’arrivée est triomphale, tous les propriétaires de casas viennent récupérer leurs clients pour les uns et offrir un logement pour les autres. C’est une surprise pour notre propriétaire, elle croyait voir arriver Anita avec sa copine Pascale et elle voit à la place un bel homme plein de muscles. Je fais mon possible pour atténuer sa déception et tout ce passe très bien.

Viñales est un endroit très touristique et je me doutais qu’il y aurait du monde. De plus le village est articulé autour de deux grandes rues toutes en longueur. Je comprends vite que je suis dans un « autre Cuba » ! D’ailleurs je remarque que les tracteurs et les calèches sont interdits dans le centre. C’est dommage, c’est ce que j’aime bien.

Vu le climat touristique, nous décidons de ne rien faire d’organisé. C’est donc à pied que nous découvrirons la vallée. Nous avons eu des « c’est interdit sans un guide », mais finalement nous nous sommes débrouillés et pas perdu. Là encore il y a de l’abus et comme il y a trop de touristes, les mentalités changent.

Nous avons fait la rencontre de Rogelio qui passait en vélo sur un chemin qui mène a sa propriété. Il nous dit que l’on peut aller chez lui et aussi dans la montagne derrière. Il y a des ouvriers qui font une construction mais il suffit de leur dire que l’on a l’autorisation du patron. Nous continuons le chemin et arrivons à la propriété. Les ouvriers font une petite maison en bois et nous échangeons quelques mots avec eux. Nous essayons ensuite de continuer pour aller dans la montagne mais ne trouvons pas le chemin. Nous repartons pour continuer la visite de la vallée. Sur le chemin nous recroisons Rogelio qui nous demande si nous sommes allés à la montagne. Nous lui expliquons que nous n’avons pas trouvé le chemin. Il veut que l’on vienne avec lui, il va nous montrer. Rogelio a quarante ans, c’est un homme très gentil, il prend le temps de nous expliquer. Nous ne sommes pas dans le « tourist business » mais avec un homme qui travaille dur la terre. Il a cette exploitation avec son père qui a 67 ans, un homme sec, que le travail a façonné. Il nous explique le tabac, la plantation, les feuilles que l’on enlève en bas du pied, trois par trois tout les quinze jours pour que celles du haut deviennent plus grosses et plus vertes. Puis après il faut enlever la fleur et ce sur tous les pieds. L’an dernier il a planté à la main 20000 pieds de tabac. Il compte faire beaucoup plus l’an prochain. Il nous explique le déroulement du tabac et nous dit qu’il attend que l’état lui livre les barres en bois sur lesquelles il fera sécher les feuilles de tabac. Il n’a pas le droit d’utiliser d’autres barres que celles fournies par l’état. Une façon pour ce dernier d’exercer un contrôle.

Ensuite il nous montre sa plantation de papayers que nous traversons pour aller dans la montagne. Il nous amène à travers les rochers et je dois dire que pour Anita ce n’était pas facile car elle était en jupe et pour grimper ce n’était pas évident. Entre les rochers, là haut, il a planté des bananiers ! Et vous savez quoi ? Quand il creuse pour faire ses plantations il trouve des lambis fossilisés. Preuve que la mer a un jour recouvert tout cela.

Il nous fait écouter les oiseaux qu’il y a et c’est vraiment intéressant de voir cet homme nous faire partager son univers. Il nous dit qu’il monte encore plus haut poser des ruchers, il fait aussi un peu de miel. Nous le goutons au retour et nous lui achetons une petite bouteille, il est très bon son miel. Il ne nous a rien demandé, c’est nous qui lui avons demandé si on pouvait lui en acheter. Nous nous séparons après avoir salué son père et l’avoir remercié d’avoir passé un peu de temps avec nous.

La ballade ne fait que commencer, nous sommes partis sur les traces du Mur de la préhistoire ! Pour un périgourdin, la préhistoire ça veut dire quelque chose. Les panneaux indicatifs étaient suffisamment gros et en deux langues pour que l’on s’attende à quelque chose d’exceptionnel. Et exceptionnel ce fut !

Dans les années 1960 Fidel aurait commandé cette œuvre d’art à un artiste cubain Leovigildo Gonzàles pour faire peinturlurer cette « mogote ». Il a fallu 10 ans pour réaliser cette œuvre magistrale…

Fidel a eu cette idée pour faire venir les touristes dans le coin. Le mural de la Préhistoria est censé représenter la chaine de l’évolution à Cuba. Il souhaitait qu’on ancre de façon marquante les racines cubaines dans l’histoire. Pour cela il fit peindre des grands dinosaures sur la paroi rocheuse. Le hic, il n’y a jamais eu de dinosaures à Cuba !

La rando c’est poursuivie jusqu’au Mirador pour avoir une vue générale de la vallée. Nous avons pris un coco verte pour nous rafraichir en nous reposant un peu. Le temps que je discute avec un des garçons présents Anita c’est assoupie avec le chat sur les genoux. Nous avons repris la route tranquillement en profitant bien de cette vallée et de ses habitants. Les montagnes de style karstique nous entourent. Ce sont des formations rocheuses en forme arrondies, appelées ici mogotes. Cela donne un peu un coté asiatique avec les rizières en moins.

Sur les petites maisons recouvertes de feuilles de palme on peut voir des panneaux solaires. Yolanda nous explique que cela fait deux ans qu’elle a les panneaux. Ils lui servent pour l’éclairage et la journée elle fait tourner sa machine a laver semi automatique. Le soleil ne manque pas sur l’ile et il est rare qu’elle n’ait plus d’électricité.

Nous sommes passés devant l’escuela Primaria et il n’y avait pas d’enfants pour cause de vacances. Dans les champs le travail se fait encore avec l’attelage de bœufs et la charrue en bois. C’est un travail dur et nous sommes en hiver, ce qui veut dire période sèche, par les températures chaudes et très humides j’imagine le travail harassant.

Le roucou tout rouge sera bientot recolte pour ses graines utilisees pour la cuisine.

Le plus heureux est ce cochon qui se prélasse dans son bain sur le bord du chemin, il ne sait pas encore qu’il va finir en asado pour noël !

En rentrant en ville nous voyons le vendeur de cerveza refresco, il a un fut énorme plein de bière et vends à la tirette dans des bouteilles d’un litre et demi. Nous n’avons pas testé cette bière très locale de peur d’attraper le Fidèle Gastro !

Sur le trottoir la manucure exerce à coté du réparateur de téléphone portable. Ce dernier ne doit pas manquer d’activité.

Nous rentrons à la casa et c’est l’anniversaire d’Adam, le fils qui vient d’avoir 9 ans. Le gâteau en impose mais nous inspire pas trop.

Le lendemain nous devions louer un scooter réservé la veille mais tous les scooters sont en panne et le bureau a fermé, il faudra revenir samedi. Nous décidons de ce fait de changer d’air et de rejoindre un lieu plus tranquille et moins fréquenté des touristes. Nous trouvons un taxi et c’est en Chevrolet de 1953 que nous rejoindrons Soroa.

Viñales et ses mogotes
Viñales et ses mogotes
Viñales et ses mogotes
Viñales et ses mogotes
Viñales et ses mogotes
Viñales et ses mogotes
Viñales et ses mogotes
Viñales et ses mogotes
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Viñales et ses mogotes
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Viñales et ses mogotes
Viñales et ses mogotes
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Viñales et ses mogotes
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Viñales et ses mogotes
Viñales et ses mogotes
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Viñales et ses mogotes
Viñales et ses mogotes
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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:58

Nous avons fait une halte de deux jours à Cienfuegos pour changer d’ambiance de Trinidad. La ville a été fondée par un militaire français venant de la Louisiane et originaire de Bordeaux en 1819. Les gens d’ici aiment nous rappeler qu’ils ont l’élégance française. C’est vrai que c’est différent de ce qu’on a vu jusque là, plus moderne, plus riche. Les gens sont mieux habillés, les rayons des magasins plus remplis et surtout pas besoin de faire la queue dehors avant de rentrer quelque part. Autour de la place Marti (toutes les villes ont les mêmes noms de place et de rues) quelques très beaux bâtiments dont le Théâtre Tomas Terry. Paraît-il que de partout dans la salle on peut voir les pieds des danseurs, même des premiers rangs. Caruso a chanté ici et Sarah Bernhardt est venu jouer la Dame aux Camélias. Benny Moré est né ici ! Vous ne connaissez pas Benny Moré? Nous ne le connaissions pas non plus jusque là, mais il a sa statut en bronze et plusieurs lieux sont nommés d’après lui. C’était un chanteur très connu ici et en Amérique du Sud et du Nord dans les années 50. Son plus grand succès passe encore régulièrement à la Radio ici « Que Bueno Baila Usted ». C’était justement lui qu’on entendait en fond sonore quand nous nous sommes arrêtés pour nous restaurer dans le parc à l’extrémité de Punta Gorda. Nous avons enlevés les baskets et mis nos pieds dans l’eau quelques temps après avoir marché beaucoup tout le long du Malecon. Pas question de se baigner, parce qu’il y avait beaucoup de minuscules petites méduses. Dommage, l’eau était bonne. Avant d’en arriver là, nous avons visité le Palacio de Valle, aujourd’hui un restaurant, bar. Une maison magnifique datant du début du 20ème, dans le style mauresque et néo gothique. Il fallait payer pour visiter, mais pour cela on nous offrait une boisson à déguster sur la terrasse du toit, avec vue imprenable. Au retour vers le port, nous nous sommes à nouveau arrêtés, boire une limonada natural en écoutant un groupe de musique, elle est partout la musique ! Ce que toutes les maisons de villes ont en commun ce sont des barreaux aux fenêtres, il n’y a pas de verre, seulement des volets. La journée ils sont ouverts jusqu’à tard le soir d’ailleurs pour faire rentrer la fraîcheur et tout le monde expose ses richesses dans la pièce qui donne sur la rue. Nous aimons bien faire les curieux. Absolument toute les familles ont des rocking-chairs et en générale une déco très kitch et puis après on a des surprises comme ce salon de coiffure, dans le salon justement…

Le lendemain nous avons pris un taxi pour une sortie nature dans la Laguna Guanaraoca, située à 12 km de la ville. Une petite promenade dans la végétation avec beaucoup de calebassiers, qu’on appelle ici «la güira », on fabrique les fameuses maracas avec, indispensable pour la bonne musique locale. Après un tour en barque avec un guide pour observer les flamands roses, les pélicans, hérons et autres cormorans bleus. Sans jamais voir le fameux tocoloro, l’oiseau aux couleurs du drapeau national, qui doit pourtant se trouver ici. Mais nous ne sommes pas déçus, c’était très agréable ce tour de la lagune de bonne heure, très calme avec juste les flamands qui font un bruit de canards et le clapotis de la barque. On est gâtés quand même!

Anita

Cienfuegos l elegante
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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 22:25

C’est à Trinidad que devait être notre prochaine étape, seulement avec les bus ce n’est pas toujours simple ! Pour rejoindre cette citée il fallait prendre un bus à 2h du matin. Pas question de se lever si tôt et de toute façon nous évitons de voyager de nuit car les bus d’ici ne sont pas fait pour cela, nous ne sommes pas en Argentine !

Ce sera de ce fait avec une étape à Santa Clara que nous couperons le voyage. Santa Clara est la ville où Le Che Guevara repose, cela se remarque quand on arrive avec la statue del Comandante toute en bronze avec une hauteur de presque 7m pour un poids de 20t. Dans la ville il est comme dans tout le pays partout présent. Nous avons donné notre préférence a une représentation beaucoup plus petite où le Che tient un enfant dans ses bras et un cigare dans l’autre main. L’enfant étant le symbole des générations futures. Sur cette statue, l’uniforme du combattant représente des épisodes de la vie du révolutionnaire avec notamment sur la boucle du ceinturon, les 38 compagnons tués avec lui en Bolivie.

Une balade nous permis de nous imprégner de la vie locale, autour de la Plaza Vidal, c’est animé et bon enfant. Il y a là toutes les générations confondues, c’est dimanche et les anciens font la peña de los Fakires et se déhanchent comme à vingt ans; un moyen d’éviter l’arthrose peut être ! Les chèvres promènent les enfants dans les carrioles et nous faisons les badauds à regarder tout cela.

Le lendemain c’est le départ pour Trinidad, en trois heures et demie nous devrions être sur place. Seulement, comme dit précédemment, avec les bus il y a des surprises. Là ce fut la panne après seulement 17 kms de route. Au début le chauffeur part avec son jerrican pour récupérer de l’eau à la rivière. Il refait le plein du radiateur et nous continuons, pas très loin, 5 kms après c’est l’arrêt définitif. Une durite a cassée et il faut réparer. Mais les conducteurs n’ont absolument rien et ne voient pas trop comment faire. Je me penche sur le moteur et je vois la fuite. Je comprends qu’il faut couper la durite et raccorder de nouveau. Un jeune argentin fait la même déduction que moi et décide d’intervenir. Pour cela je vais chercher mon couteau de survie qui possède quelques outils. Le garçon se glisse sous le car, moi je lui passe les outils. Après multiples rebondissements que je vous passe ici et pas moins de trois heures écoulées, le bus peut enfin repartir !

Au loin le clocher nous annonce Trinadad, nous sommes ravis d’arriver. Le bus roule sur les pavés conservés intactes depuis des siècles, les maisons colorées sont alignées, les carrioles de chevaux nous croisent, c’est sur cette ville va nous plaire. Nous rejoignons notre casa avec un vélo pousse qui roule sur les pavés du XVI siècle et c’est très chaotique. Arrivés a l’habitation, l’accueil est très gentil mais un petit problème se pose. La chambre proposée est très bien mais ne possède pas de fenêtre. Nous n’avons pas posé la question à la réservation et cela nous gêne un peu. Nous expliquons que nous ne dormons pas dans des chambres sans fenêtre car nous ne mettons pas la climatisation mais préférons laisser rentrer l’air. La propriétaire est très gentille et compréhensive. Elle nous propose de nous trouver un autre logement avec une fenêtre. Quelques instants après elle nous accompagne a une autre casa qui fera l’affaire. Pour la remercier nous sommes revenus diner chez elle, c’était très sympa et très bon. Elle nous explique que la chambre en question avait une fenêtre qui donnait sur le balcon, mais aussi sur la rue. Cette dernière étant très passante, ils ont muré pour ne pas entendre de bruit.

La nouvelle casa est très bien, du moins elle nous suffit. La chambre est petite mais tout est très propre et Bertha est très gentille. Ensuite nous comprenons que la casa voisine est de la famille et ces deux casas ont des pièces communes. C’est très bien car cela nous permettra de rencontrer d’autres personnes. Le comble est quand on apprend que la casa voisine est tenue par un hollandais qui est marié avec la nièce de Bertha. Anita a trouvé un compatriote et de longues discutions bataves ont agrémentées le séjour.

Trinidad est classé Patrimoine Mondial Unesco et elle le mérite. Nous nous sommes volontairement perdus dans la ville et toutes les rues ont retenu notre attention. Mon appareil photo ne s est pas trop reposé. Ici il y a beaucoup de calèches avec les chevaux et aussi des cavaliers dans le centre ville. C’est assez typique de voir les « Belles Américaines » se partager la route avec les cyclo-pousses, les chevaux et les sidecars. Les maisons sont peintes de couleurs vives et variées. Toutes ont des barreaux métalliques ou bois aux ouvertures. Cela permet de laisser passer l’air dans les maisons tout en étant fermé chez soi ; il n’y a pas de fenêtres. Au travers de toutes ces ouvertures ont peut mesurer le patrimoine de certaines demeures coloniales vraiment magnifiques. Ces maisons sont très profondes avec le plus souvent un patio au centre. Elles sont pour certaines meublées d’époque et ont aussi des faïences et porcelaines d’Europe.

Nous profitons de cette ville et de son ambiance calme. Chaque rue amène ses découvertes. Ici c’est l’école et l’heure de la sieste, les enfants sont bien sages sur des lits pliants. Plus loin c’est la maternité et toutes les futures mamans se balancent sur les rocking-chairs. C’est surement pour entrainer les bébés à apprécier ce balancement qui les accompagnera tout au long de leur vie. Après, quand ils seront grands, qu’ils seront fatigués ou auront besoin de réconfort, ils se balanceront. De façon inconsciente cela les apaisera par réaction au temps ou ils étaient dans le ventre de leur maman. Sur la place se sont les parties d’échec qui se déroulent. Cuba a eu un maitre de renommé mondiale et cette discipline est très pratiquée. Les édifices et bâtiments sont tous particuliers et ont leur histoire.

Nous sommes restés cinq jours et avons alterné les visites de la ville avec des baignades à la plage distantes de sept kilomètres. Pour cela nous prenions un bus, le Hop On/Hop Off ,2 cuc le trajet (1,90€). Le bus nous dépose à la plage de l’hôtel mais nous les transats ce n’est pas notre truc. On s’éloigne un peu en marchant et on se retrouve seul face à la mer. Comme il n’y a pas les aménagements, nous faisons avec les moyens du bord pour faire un pare soleil. Je n’ai pas mon sac à dos et de ce fait ni outils, ni ficelle. Je trouve quelques morceaux de bois, Anita fournit le paréo et pour l’attacher, elle a aussi l’idée de me donner sa culotte et son soutien gorge. Voilà, c’est fait, nous avons passé de bons moments au soleil voilé, bercé par le bruit de l’eau et par les alizés. L’eau est à 28° à peu près et c’est que du plaisir.

Une autre sortie intéressante et agréable, la balade en train dans la Valle de los Ingenios. Nous avons pris le train et comme très souvent dans des vieux trains, j’essaie de me mettre au dernier wagon pour pouvoir voyager avec vue imprenable sur l’arrière. Dans cette vallée se faisait l’exploitation de la canne et aussi du papier réalisé à partir de la bagasse, fibre de la canne à sucre. Il y avait aussi des briquèteries. Maintenant il ne reste que des vestiges de tout cela avec d’anciens bâtiments qui permettaient de loger les esclaves qui travaillaient aux champs. Le paysage est très beau avec de l’élevage, quelques « cow boys » qui guident le bétail dans des champs parsemés de palmiers et en fond la Sierra Escambray. Le train fait plusieurs arrêts et c’est au court de l’un deux que nous promenant dans la campagne nous avons fait la connaissance de Thomas. Il allait au village avec son cheval et transportait un coq. Nous avons échangé avec lui, il était content et nous aussi ! par la suite on l’a revu au village quand le train partait, il levait les bras au ciel pour nous dire au revoir, comme si nous étions des copains de toujours.

Je terminerais cet article par un avis de recherche. Au cours de ce même voyage en train, dans le village de Isnaga , nous avons rencontré Norma. Après une petite causerie elle me dit qu’elle veut faire une photo avec moi. Pourquoi pas ! Au moment de faire la photo elle déboutonne sa chemise pour laisser entrevoir ses avantages. En fait si elle a fait ça c’est parce qu’elle cherche un « chico » , elle nous a demandé si dans nos connaissances nous n’avions pas un ami intéressé. Elle est prête à quitter Cuba pour le grand amour. C est la fille en photo avec moi, elle a 44 ans et pour le reste des renseignements, n’hésitez pas à me contacter si intéressé.

Trinitad entre visites et baignades
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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 13:55

Camagüey est connue pour ses tinajones, des grandes cruches en terre que l’on utilisait au début du 20ème pour retenir l’eau. Le climat étant très sec et le sol rocheux empêchant de creuser des puits. Malheureusement il n’en reste pas beaucoup actuellement. En tout cas c’est une ville tranquille et ça nous fait du bien après le bruit et la pollution des gaz d’échappement de Santiago. Nous sommes logés dans une grande maison tout en profondeur, notre chambre donne sur le patio. La maison appartient à une avocate à la retraite, une dame avec du caractère qui est tombée sous le charme de Pascal, elle ne voit que par lui! Camagüey est également la ville la plus catholique de Cuba, elle compte 9 églises, lesquelles sont notre repaire pour se retrouver dans la ville. Devant chaque église une place plus au moins animée. Celle de Carmen est très belle, on y a reconstitué des scènes de la vie courante avec des personnages de la ville en bronze, dont un homme qui lit son journal sur un banc. En allant vers la place on s’est trouvé derrière une horde de touristes. Nous avons attendu un peu que la place se vide à nouveau et Pascal est parti faire quelques photos. Il m’a appelé parce qu’il parlait avec quelqu’un, en m’approchant j’ai compris tout de suite. A côté du personnage en bronze qui lisait son journal se trouvait l’original. L’homme qui avait servi de modèle en chair et en os, très sympathique en plus, on a bavardé un peu dans notre espagnol très approximatif. Sur cette même place se trouve un atelier d’art de l’artiste qui a fait ces bronzes. Elle peint également et c’est absolument superbe ce qu’elle fait. Son sujet favori est les femmes fortes, comme elles sont souvent ici, représentées d’une façon très belle et poétique. On retrouve souvent le thème de la machine à coudre dans ces peintures et sculptures, mais détourné de sa fonction initiale, vraiment originale. Faites un petit tour sur son site (je ne suis pas encore allé moi-même, dur dur internet ici…), ça vaut le détour : www.martha-jimenez-es.

Plaza Agramonte se trouve la maison galerie d’un couple de peintres Joel Jover et Ileana Sanchez. On voulait aller la visiter. Il faut payer l’entrée bien sûr, mais en plus dans tous les musées et autres bâtiments payants il faut payer pour faire des photos. Jusqu’ici par contre, même si c’était indiqué, ce n’était pas appliqué. Mais là, rien à faire. Du coup on a fait notre mauvaise tête et nous ne sommes pas rentrés, ce que l’on a quand même regretté ensuite, mais c’était trop tard, parce que fermé. C’est quand même pas très encourageant pour le tourisme d’appliquer ce genre de règlement.

Sur cette même place il y a beaucoup de monde le samedi soir, tout le monde est branché sur…..internet. Incroyable. On avait déjà vu à Santiago et même à Baracoa, que le soir les jeunes (et moins jeunes) se branchaient sur le wifi disponible sur certains places de la ville. Il y a vraiment foule pour internet, tellement qu’il y a des jeunes qui ont des routeurs sur lesquels on peut se brancher pour 1 cuc en illimité, ce qui est nettement moins cher que le tarif officiel de 1 cuc pour 30 min. Comme on ne savait pas, on n’avait pas pris notre ordi et on n’a pas pu essayer le wifi ici. Cela montre bien que les gens ont envie d’être connectés sur le monde comme partout ailleurs

Nous avons également essayé avec notre carte prépayées, mais cela ne marchait pas. Voilà pourquoi on doit à chaque fois faire la queue pendant un bon moment devant la porte du bureau des télécoms locales, afin de pouvoir aller sur un ordinateur d’ici.

En se promenant sur le marché nous avons fait connaissance d’un jeune cubain qui parlait français. La discussion a démarré autour des patates douces blanches, qu’on ne connaissait pas. Il parlait vraiment très bien, sans fautes. Ce n’était pas la première fois qu’on le constatait, déjà l’autre jour avec une serveuse nous avions eu de bons échanges. Ils ont un bon prof de français à l’école. L’école est gratuite à Cuba, l’université aussi. Comme nous a expliqué le jeune homme, le niveau d’études est élevé ici. Lui-même est ingénieur, mais prend encore des cours de langues. Le portugais et le français. Il lit Manon des Sources en ce moment et regarde des films en français quand la chaine de télé cubaine reprend certains programmes de TV5 Monde. IL connaît d’ailleurs pleins d’acteurs français, entre autre notre Gégé national ! Sur le marché non plus il n’y pas abondance dans les produits. Souvent il y a qu’un seul produit sur l’étal, comme toutes ces tresses d’ail par exemple. Comme fruits surtout la papaye (qui est très bonne ici, et très grosse), des bananes, quelques ananas (pas très sucrés), des mangues quand même, et le must absolu ici, l’avocat, le plus gros qu’on ait jamais vu et les meilleurs jamais mangé. On en a à tous les repas ainsi que les œufs, c’est ce qu’on mange le plus ici je crois. Côté viande, surtout du porc, pas de chaine du froid bien sûr. On a quand même mangé de l’agneau chez Elsa qui était succulent. La plus grande queue par contre se trouvait devant l’étal de viande hachée. Je vous assure qu’il faut vraiment avoir faim pour pouvoir manger ça. Bien sûr c’est ce qui est le moins cher.

Nous avons beaucoup marché dans cette ville. J’avais lu qu’il y avait la deuxième école de ballet de Cuba après la Havane ici. Nous nous sommes donc déplacé jusque là pour voir si on pouvait visiter. Il n’y avait pas de cours malheureusement, mais on a pu jeter un coup d’œil. Comme tous les bâtiments, celui-ci est vétuste, mais on sent qu’il y a eu des périodes plus fastes. Sur la route nous sommes passés devant une usine de torréfaction de café, mais impossible d’y rentrer, ça sentait bon pourtant. Egalement sur ce chemin, la maison matrimoniale. L’endroit où on se marie, ou bien où l’on fait les photos officielles pour les 15 ans des jeunes filles ce qui marque l’entrée dans la vie adulte. Elles sont habillées en grande pompe ce jour là, comme toute la famille d’ailleurs, on dirait un mariage. Nous avons eu la chance d’en voir une qui était vraiment très belle. On avait déjà vue cela en Argentine aussi, mais là c’était pour les 18ans. Est-ce une tradition espagnole ou bien quelque chose de l’Amérique Latine?

Plaza los Trabajadores il y a l’église Merced, la plus grande de la ville. Nous y sommes entrés pour voir et en sortant la porte était fermée. Une dame a voulu nous faire la visite guidée des catacombes. Ce sont plutôt des caves voutées qui se succèdent. Ce que j’ai compris de l’histoire c’est qu’on a trouvé là les restes d’une jeune femme emmurée vivante, les ossements sont toujours là et également une croix en bois, sois disant quand on prend la photo on voit Jésus…Autrement pas mal de clous rouillés, venant d’anciens cercueils, de croix ? J’avoue que je n’ai pas tout saisie.

Camagüey est une ville très culturelle. Il y a beaucoup de galeries d’art et d’endroits originaux. Comme le petit café près de notre casa où on a bu un café délicieux. Entourés de sculptures et objets fait à partir de fils barbelés, fourchettes et couteaux en argent, assis sur des meubles faits à partir de veilles machines à coudre singer. Près de notre casa on mange également de très bonnes glaces, énormes!

Demain départ pour Santa Clara, 5 heures de bus !

Anita

camaguey la catholique
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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 16:28

Après avoir fait la photo souvenir devant la maison, nous avons dit au revoir a tout le monde avec toujours un petit pincement au cœur. De dormir chez l’habitant crée des liens, on partage un peu de la vie des familles et des gens. De plus le fait qu’Anita avait eu un petit problème, tous ont été gentils et attentionnés.

Nous prenons le bus Viasul et nous traversons la montagne par la Farola. Cette route a été faite a l’initiative de Fidel Castro pour désenclaver Baracoa et remercier la population de l’avoir soutenu pendant la guerre dans la montagne. D’une longueur de 55 kms, elle traverse la Sierra del Puril et elle est toute bétonnée, 300kgs au m2 ! En cours de voyage nous faisons plusieurs arrêts pour profiter du ravitaillement des locaux. Pas de grand déballage de nourriture de toutes sortes comme en Asie. Ici sobriété est un mot qui prend tout son sens ! Néanmoins j’ai pu profiter de la spécialité locale, le cucurucho, une préparation a base de coco râpée et de fruits moulus (orange, cacahuète, papaye, goyave, mandarine), à cela on rajoute un peu de sucre et de miel. Le tout est emballé dans une feuille de palmier en forme de cône, c’est très bon.

Nous avons laissé les miradors de Malones sur la gauche, indiquant le célèbre et triste centre américain de détention, pour continuer vers Guantanamo. Petit arrêt dans la citée pour déposer des passagers et c’est à la nuit tombée vers 19h15 que nous sommes arrivés à Santiago.

A la sortie de la gare routière, comme à l’accoutumée, les conducteurs se pressent pour nous amener. Avec nos gros sacs, ils se doutent que nous ne rentrerons pas à pied ! Ce sera une conductrice dans une voiture très petite et d’un autre temps. Elle roule quand même assez vite avec conduite au klaxon, efficace. Elle nous dépose à la casa de Carmen et Salvador, à 50m de la Plaza de Marte. L’accueil est une fois de plus très chaleureux, nous prenons possession de la chambre et prenons le repas que j’avais réservé la veille par téléphone.

Après le repas nous allons prendre « la température » sur la Plaza de Marte. Elle est bonne, 25° à 9h du soir ! C’est l’hiver comme en France mais avec 30° ou plus en journée et du 25 en moyenne la nuit. Des hivers comme je les aime ! La place est pleine de monde, des personnes de tous âges. Certains viennent pour palabrer, d’autres pour roucouler et je constate que la majorité vient aussi pour la connexion internet. C’est un des endroits de Santiago ou l’on peut avoir le wifi en utilisant une carte de l’opérateur local Etecsa. C’est intéressant de regarder les gens et en plus nous avons ici la chance d’avoir la plus grande collection automobile des années cinquante, alors on regarde. Je suis pour ma part agréablement surpris de voir que très peu voir pas du tout de jeunes filles cubaines ne portent de tatouage. Je me dis, « voilà une mode ridicule à laquelle Cuba a échappée ». Par contre j’ai été un peu déçue en voyant le nombre de personnes en surpoids dans la population. Dans un autre endroit de la place c’est un cours de judo qui se déroule. Ici pas de kimono mais de vulgaires blouses blanches. Le prof est hyper sévère et pas tendre avec les jeunes, j’ai l’impression qu’il faut que ça file droit. La fatigue se fait sentir et nous regagnons la casa.

La nuit est bonne même si la température de Santiago étant bien supérieure à Baracoa, elle est entrecoupée de phases d’éveil. C’est pendant l’une d’elle que je me refais le voyage dans ma tète. J’ai constaté une chose depuis le peu de temps que nous sommes là, c’est qu’il n’y a jamais de plastic qui traine le long des routes comme dans les nombreux pays déjà parcourus. C’est vraiment marquant comme les cubains sont propres, dans la rue, dans leurs maisons et aussi sur eux. Pour entrer dans les magasins il faut se laver les mains. Une personne est à l’entrée et nous verse de l’eau et une sorte de Mir sur les mains au dessus d’une bassine. De plus il n’y a pas de pollution publicitaire autre que la propagande du parti évidemment. A l’heure de la COP 21 qui se déroule en ce moment en France, réunion mondiale sur le climat et l’écologie, Cuba est surement un exemple en propreté des abords routiers. En même temps c’est vrai qu’ils n’ont rien à jeter, le plus souvent on garde et on recycle. Mais le fait de ne pas utiliser de sacs plastiques est une solution à adopter. Le constat est que c’est bien la société de consommation qui engendre ce genre de pollution, il y a là un gros travail à faire pour changer nos habitudes. Cela ne veut pas dire que je souhaite le système de consommation qui est en place ici et qui est très marquant par sa pauvreté mais j’en reparlerais dans un autre article.

Comme chaque médaille a son revers, si le frein au développement économique fait que Cuba est propre dans ses bords de route, la pollution est à son maximum dans la ville, notamment à Santiago. Toutes ces belles voitures américaines sont belles mais très polluantes. Pour les ramassages de personnes en plus des bus, il y a surtout de gros camions qui chargent leurs passagers dans des bennes. Ces camions sont comme pour des transports de bestiaux, parfois il y a juste le jour qui passe dans la partie supérieur et souvent ils sont bondés car peu cher. Toutes les motos, side-car et autres véhicules à moteur sont hyper polluants. Nous avons fait le plein de micro particules pendant ces trois jours !

Durant ces quelques jours nous avons découvert la citée avec ces beaux monuments et maisons coloniales. Le Parque Céspedes avec la Catédral de Nuestra Soñora de la Asunción, l’hotel Casa Granda, el Museo de Ambiente Histório Cubano et la Casa de Diego Velàzquez. La ville possède des places ombragées ou les musiciens viennent assouvir leur passion. La musique est omniprésente à Santiago et c’est un vrai régal. Il n’est pas rare de voir un petit groupe qui joue et les gens qui dansent. Une ambiance cubaine faite de chaleur, de musique et de spontanéité. Non loin de la place Dolores, dans un petit parc ombragé, c’est le jeu qui est la dominante. Des joueurs de dominos et aussi beaucoup de joueurs d’échecs. Cuba a eu des champions d’échecs et c’est un jeu très prisé ici, je pense que je vais me faire une partie un de ces jours !

Pour sortir du bruit de la ville nous sommes allés visiter le Castillo de San Pedro de la Roca del Morro , à une dizaines de kms de là. Ce château est classé Unesco depuis 1997. Il est très intéressant à la visite et retrace aussi l’histoire des pirates des caraïbes. Une des salles du château est consacré à la bataille navale hispano-américaine qui se déroula en 1898.

Des terrasses de cette forteresse, nous avons pu admirer le littoral sauvage avec en arrière plan la Sierra Maestra.

De retour à la ville, ce fut la visite de la Casa de Diego Velàzquez et du Museo de Ambiente Histórico Cubano qui a fini d’occuper la journée. La maison de style mudéjar (arabo-andalou) date de 1522, c’est la plus ancienne de Cuba. Dans le musée était présentée l’évolution du mobilier cubain du XVI au XIX siècle dans une construction néoclassique. Pour ceux que cela intéresse, vous pourrez voir toutes les photos dans un lien que je donnerais dans la news letter à la fin de notre voyage.

Je terminerais cet article avec un clin d’œil à Christophe, mon dentiste, en publiant cette photo d’un cabinet dentaire ou pas moins de sept dentistes travaillaient en même temps !

Demain c’est le départ pour la « campagne », Camagüey », ville classée au patrimoine mondial.

Santiago la bruyante
Santiago la bruyante
Santiago la bruyante
Santiago la bruyante
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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 14:45
Baracoa la chaleureuse
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Nous avons quitté l’aéroport José Marti à 6h45 sous un ciel un peu couvert mais qui laissait envisager une belle journée sur la Havane. L’ATR a pris son envol et nous voilà partis à plus de 1000kms de la capitale, dans l’Oriente et plus précisément à Baracoa. Dans l’avion nous avons eu droit au Granma, journal officiel du parti. Ce dernier est un quotidien de quelques pages et c’était intéressant de voir sa tribune et aussi sa mise en page avec la référence du jour depuis la naissance de Jésus Christ, jeudi 26 novembre 2015, mais aussi une deuxième référence par rapport a la révolution, año 57 de la Revolución.

Au fur et à mesure du vol, je voyais la masse nuageuse prendre de l’ampleur et c’est avec un temps très chargé que nous sommes descendus sur Baracao. L’avion était très secoué et nous aussi. Personne n’était vraiment rassuré et le summum de l’inquiétude a été atteint quand nous nous sommes retrouvés à 10 mètres au dessus de l’eau avec la mer des deux cotés. Les visages étaient crispés car beaucoup pensaient que l’on allait de cracher en mer. Pour ma part je rassurais Anita car j’avais regardé Google Map et je savais que la piste de Baracoa avançait dans la mer. Nous sommes donc bien arrivés à l’aéroport Gustavo Rizo sains et saufs sous une pluie et un vent menaçant.

Ce qui devait arriver, arriva et nous avons eu droit pendant deux jours à des pluies diluviennes et de bons coups de tonnerre. La petite ville de Baracoa est en temps normal un peu coupée du reste de l’île mais là avec la tempête ce sentiment était encore plus renforcé.

En peu de temps les rues étaient pleines d’eau et nous avons subi ces intempéries. Au début avec philosophie et un air amusé mais cela a un peu changé le deuxième jour. En effet nos habits et chaussures étant trempés de la veille, nous avons décidé de partir en tongs dans la ville puisqu’il y avait de l’eau partout. Nous devions nous rendre au terminal de bus pour une réservation. C’est en sortant que notre bonne humeur a failli disparaitre. Anita a glissé dans les escaliers et a descendu plusieurs marches. Sur le coup nous avons craint à une fracture du poignet et aussi des problèmes de colonne vertébrale. Heureusement, rien de tout cela ! Nous sommes allés à l’hôpital avec un vélo pousse, pour consultation. Le garçon du vélo pousse était très gentil et nous a accompagné dans l’hôpital. Une chance pour nous car c’était assez impressionnant de voir des services aussi démunis. Il a tapé à plusieurs portes et finalement Anita a pu consulter et même passer une radio du poignet. Au final, une prescription d’Ibuprofène et le bras en écharpe pendant 3 jours. Pour le dos ce sera baume du tigre pendant quelques temps. Après cet intermède nous avons regagné le logement pour un peu de repos. En soirée nous avons retrouvé 3 français rencontrés dans l’avion. Véronique, Didier et Claude se sont rencontrés sur un forum de voyage et partagent leur goût du voyage en commun plutôt que de le faire en individuel. C’est une bonne formule qui permet de partager les frais. Après il faut s’entendre pour le voyage et les intérêts de chacun. Pour cela ils se sont rencontrés à plusieurs reprises avant le départ. Nous avons bien apprécié leur présence et c’est autour d’un mojito en écoutant un groupe de musique cubaine que nous avons fini la journée.

Le lendemain, le soleil avait refait son apparition et la ville avait retrouvé ses couleurs vives et son ambiance chaleureuse. Il y avait une déambulation de personnes déguisées en musiciens, policier ou autres et ‘était très bien fait. Ils avaient une gestuelle ralentie et c’était très beau à voir, de vrais artistes ! L’après midi nous sommes allés à la Playa Del Miel à pied. Avec un peu de poulet grillé acheté en cours de route et l’avocat d’Amauricé, nous avons pique niqués à la plage de sable noir. Ensuite un passeur nous a fait traverser le bras de mer, puis nous avons marché jusqu’au village sans l’atteindre vraiment car il faut traverser un pont de bois et ce dernier était un peu endommagé par les intempéries des derniers jours. Il ne fallait pas tenter le diable (une chute par jour suffit) et nous sommes revenus vers le centre de la citée pour visiter la Catedral Nuestra Señora de la Asunción. A l’intérieur se trouve la Santa Cruz de la Parra, croix qui aurait été plantée par Christobal Colomb à son arrivée en décembre 1492. C’est en fait le plus ancien symbole de la chrétienté dans le nouveau monde. Devant la cathédrale se trouve la statue d’Hatuey, héro indien qui c’est opposé à la colonisation. Pour la petite histoire; un prêtre qui a voulu qu’il se repente lui expliqua les principes de la foi chrétienne. Hatuey demanda si au paradis les chrétiens étaient les mêmes qu’ici bas. Quand on lui a répondu oui, il a préféré aller en Enfer et fut brûlé vif….

En se baladant dans la ville nous voyons partout des tableaux vantant la révolution et ses acteurs. Certains slogans sont forts et amènent à la réflexion.

Cette ville de Baracoa est belle et nous découvrons beaucoup de maisons qui ont du posséder un passé illustre. L’une d’elle a retenue mon attention, plus par son histoire que par son cachet. En fait cette maison rose de deux étages sur le Malecón (bord de mer) est en rénovation. Elle est la seule à être si souvent rénovée et entretenue et tout ceci aux frais du parti. En effet cette demeure était un hôtel tenu par une russe exilée à Cuba, d’où le nom de Rusa pour l’hôtel. Magdalena Rovenskaya était une très grande cantatrice avec une jolie voix soprano qui c’est produite dans les plus grands opéras d’Europe dans les années 1920. On l’appelait Mima. Elle a fuit Moscou et la révolution de 1917 par la Turquie et a vécu 4 ans à Paris. Elle était mariée à un riche commerçant juif et tous deux partirent à Cuba en 1930 et plus particulièrement à Baracoa où le commerce de la banane était fleurissant et permettait à ce riche commerçant Albert Ménassé Baruch d’exercer pleinement son métier. Plus question pour Magdalena de continuer l’opéra et c’est ainsi qu’elle devint aubergiste. Pendant la révolution cubaine la Rusa ( Magdalena) reçu souvent à l’hôtel les chefs de la guérilla cubaine. Fidel Castro et le Che Guevara y séjournaient. Elle aida aussi financièrement la rébellion cubaine. C’est par mémoire affective que Fidel Castro et le gouvernement cubain entretiennent encore cet hôtel, La Rusa.

Mais pourquoi je vous raconte cette histoire ? Et bien figurez vous que la Rusa et son mari Albert avaient adopté un jeune garçon nommé René Frómeta à l’âge de 9 ans. Nous avons poussé la porte de René et nous sommes entrés. Il tient un petit « musée » dans sa maison. Il fait de la peinture naïve. Il nous a fait assoir et nous avons vécu avec lui toute cette histoire. Il nous expliquait tout en espagnol. Quand nous ne comprenions pas il répétait et réexpliquait de nouveau. Nous avons avec lui feuilleté tous les albums photos et c’était super intéressant. René a 87 ans mais sa mémoire est sans faille. Il nous a montré tous les objets et les habits de sa mère adoptive. Une grande Dame avec un destin hors du commun, une très belle histoire que nous avons eu la chance de partager avec un témoin de l’époque. Nous avons écrit sur son livre d’or, c’est pour lui un document historique. Anita a écrit son ressenti en hollandais et moi en Français le mien. Nous lui avons ensuite traduit nos écrits. Il y avait de l émotion au moment de la séparation, à écouter cet homme nous étions un peu entrés dans leurs vies. Merci Monsieur René Frómeta.

La météo capricieuse nous a pas permis de faire les visites prévues a El Yunque, montagne dominant la ville et qui aurait servi de repère à Christobal Colomb pour venir sur Baracoa. Nous voulions aussi aller au Parque Alejandro Humboldt mais pas de sortie pour cause de terrain trop glissant. Pas de regrets quand même, car nous nous sommes imprégnés de cette ville, avec une population très attachante, une cuisine très gouteuse malgré la rareté des produits. Notre Casa Colonial de Gustavo et Yalina était fort accueillante et là aussi la cuisine était excellente. Merci à eux

Pour dernière visite nous sommes allés au cimetière, sur une tombe il y avait écrit ; La Rusa de Baracoa.

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