Quand nous étions à Rosario, nous avons assisté un soir à une soirée organisée par le centre culturel de la ville. Il y avait de la musique folklorique et des gens du publique et de l’association dansaient.
Il y avait une femme d’un certain âge, habillée très simplement, typée comme des gens des montagnes au nord de Salta qui apparemment était connue de tout le monde. Tous les gens présents l’embrassaient, voulaient être pris en photo avec elle et étaient manifestement très content qu’elle soit là. Cela nous a intrigués. Nous sommes allés cherchés une brochure, mais ça nous a seulement appris qu’elle était l’invité d’honneur, toujours pas qui elle était. Sur la brochure figure son nom Eulogia Tapia et le texte d’une chanson, la Pomena. Recherche faite sur internet, nous la trouvons effectivement, mais tous les textes sont en espagnol et même avec la traduction google ce n’est pas forcément très claire.
Enfin, moi je pense avoir compris de quoi il s’agit. Il y a environ 40 ans, Eulogia Tapia a été l’inspiration d’une chanson, écrite par Manuel J. Castilla. Il décrit une jeune fille avec des yeux noirs qui cueille des fleurs de luzerne. Je suppose qu’elle incarnait un certain idéal féminin et de vie simple et saine. La chanson a du être un grand succès à l’époque et 40ans après elle l’est toujours (pour une certaine génération). J’ai vu une comparaison sur internet avec la chanson Brésilienne (mondialement connu quand même) « the girl from Ipanema »( A Garota de Ipanema) écrite en 1962 par Antonio Carlos Jobim et chanté par Joao et Astrud Gilberto avec Stan Getz au saxophone. Le texte a été inspiré par une jeune fille de 19 ans, Helo Pinheiro qui vivait à Ipanema quartier chic de Rio de Janeiro. Elle passait chaque jour, pour aller à la plage, devant le bar Veloso. «Une fille bronzée, entre la fleur et la sirène, pleine de lumière et de grâce mais avec un fond de tristesse, aussi portait-elle en elle, sur le chemin de la mer, le sentiment de ce qui passe, d'une beauté qui n'est pas seulement nôtre. C'est un don de la vie que son bel et mélancolique flux et reflux permanent. » (Explication donné sur internet de ladite chanson). Une autre chanson donc de la même époque dans un pays voisin, un peu dans le même d’état d’esprit et connu par la même génération.
Bon, Pascal n’adhère pas à mon explication, et nous n’avons pas mieux. Maintenant il y en a peut-être entre vous qui sont plus douée en espagnol et recherche internet et qui peuvent nous donner plus amples informations. Nous sommes preneurs !
Anita