Je suis un peu fatigué mais en même temps je voulais vous dire ma pensée du moment.
Tout d’abord si je suis fatigué c’est qu’il y a une raison. Cette dernière est que pour rejoindre San Pedro de Atacama d’où je vous écris et bien nous avons mis 26h ! Et oui, parti de Vicuna à 15h le dimanche et arrivée à 17h le lundi. Les voyages en bus, nous allons pouvoir en faire un roman à la fin de notre voyage !
En fait la durée réelle dans les bus, car nous en avons pris plusieurs, est de 19h, le reste c’est de l’attente….Anita qui n’est pas patiente n’a pas été désagréable, il faut dire qu’elle était tellement fatiguée, en plus elle avait mal au dos. Un peu de repos ne sera pas de trop.
Le voyage c’est effectué en parti de nuit dans un bus semi cama et nous n’avons je pense rien manqué car au petit matin quand j’ai ouvert le rideau sur les coups de 6h30 et bien ce n’était pas terrible.
Tout d'abord une ville dont je ne connais pas le nom mais qui ne fait pas très envie pour y séjourner.
Puis le soleil à amené sa lumière sur des paysages arides
sans un brin de verdure,
normal….c’était le début du désert d’Atacama.
Des étendues à perte de vue avec du sable gris et des cailloux. De temps en temps il y avait un peu de couleur, du jaune, celui des mines de souffre je pense et aussi du blanc, celui des mines de salpêtre (nitrate).
. Seules quelques tombent éparpillées en bord de route rappellent la présence humaine.
Le Chili est un pays qui a des richesses dans son sol, notamment du cuivre, il doit être le deuxième producteur mondial.
Calama est la ville du cuivre car c’est là qu’il y a la plus grosse mine et aussi malheureusement la plus grosse pollution. L’un n’allant pas sans l’autre.
De là nous avons traversé une partie du désert pour rejoindre San Pedro de Acatama. L’itinéraire était tout aussi dénudé mais avec en fond de tableau des montagnes enneigées et sur le ciel d’un bleu pure cela donnait un sentiment d’immensité et de virginité. Pas de photos pour l’instant, cela viendra plus tard.
En fait si je voulais vous écrire ce soir avant de m’endormir c’est que je trouve quand même extraordinaire le progrès des hommes.
Je suis là dans mon lit, dans une chambre en terre qui est toute petite. Au milieu d’un des plus grands déserts du monde, dans un village lui aussi tout en terre ou les enfants se baignent dans un fossé
qui canalise l'eau miraculeuse de Andes. Perdu dans cette immensité, à 2400m d’altitude et vous savez quoi ? Et bien j’ai internet et je vous cause…..ce n’est pas une invention ça !