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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 04:28

La bonne réponse a été donnée par Jean Jacques (qui a joué deux fois de suite, c'est pas bien!). D'ailleurs le concernant, lui qui connait très bien le Maroc et  laTunisie, je suis surpris qu'il n'ait pas trouvé plus tot.

Nous sommes en pays musulman et les gens mangent avec la main droite, la gauche servant à se laver les fesses aux toilettes.

Sur la table il y a ces services qui servent à se laver la main droite après le repas, l'eau tombant dans le récepteur objet de ce "que za ko".

Sur la photo témoin Anita se lave la main gauche, elle n'est pas musulmane!!!

Bravo Jean Jacques, tu auras toi aussi un cadeau et une invitation pour la journée festive de l'été 2011.

mes-images-1-2859.JPG

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 13:47

Pour cela il faut vous déplacer. Aller sur le blog et regardez les photos de Malaisie2. Elles évoquent les marchés ici à Kotakinabalu. Tous les jours il y a ces marchés là.

Pour le coté poisson je ferais un clin d'eil à Pierre de Dordogne qui était poissonnier dans sa jeunesse. Mais je ne pense pas qu'il connaisse tous ces beaux poissons.

Le soir sur la jettée, les Philippins cuisinnent tous ces produits du marché, c'est une ambiance qui me plait bien, c'est là que j'ai découvert "qué za ko 4"!

mes-images-1-2888.JPGIls cuisinent tous au wok, au barbecue et surtout la plancha! parfois c'est spectacualiremes-images-1-2882.JPG car il y a de grandes flammes....mes-images-1-2889.JPG

Le soir nous mangeons là avec une coco verte  pour boisson.

mes-images-1-2884.JPG

 

Mais il ne faut pas toujours regarder sous les tables.......mes-images-1-2946.JPG

 

Bon marché .....

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 00:45

Je rajoute un complément à la photo, ça devient hyper facile !!!

tout le monde peut rejouer

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soyez précis dans votre réponse, que suis je, à quoi je sers?

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 03:58

Voici un "que za ko" facile, je pense que ce sera une question de rapidité.

Que suis je? à quoi je sert?

Une seule réponse avec son explication et c'est gagné!!!

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 03:13

Et oui, pendant que nous voyageons la vie continue à Veigné. Les voisins ont fait le repas de rue et nous ont envoyé les photos. En plus ils ont trinqué en pensant à nous. C'est très gentil de leur part et cela nous fait plaisir d'avoir des nouvelles du quartier. Alors merci à Maurice et Claude pour les photos et à Maryvonne et René pour les nouvelles. Merci à tous pour votre sourire sur les photos!

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 16:16

Nous sommes partis de Sépilok pour rejoindre la rivière Kinabatangan. En fait c’est un fleuve car il se jette dans la mer de Soulou. Il peut avoir un fort débit après de fortes pluies et cela explique que ses berges sont larges et couvertes uniquement de terre. Au début je croyais que c’était la marée basse mais après j’ai vite compris que cette dénivelée était bien le niveau du mes-images-1 2662fleuve qui était bas en ce moment. Pour l’embarcadère c’était assez folklo et casse figure car il n’y avait pas d’embarcadère justement. Juste deux planches de bois pour descendre au bateau, avec les sacs à dos pas évident…

Nous étions que cinq personnes pour aller faire cette sortie de trois jours deux nuits en jungle. J’avais choisi Uncle Tan comme organisme pour nous faire vivre cette aventure. Cela fait plus de vingt ans qu’ils font ce genre de prestation et ils avaient de bonnes critiques sur les forums. Je n’ai pas regretté car ils étaient parfaits, de bons guides qui connaissent bien la forêt et une bonne organisation. En plus ils sont très impliqués dans ce qu’ils font et sont très sympas. Arrivés au camp de base après 1h30 de bateau, c’est la découverte de l’hébergement.mes-images-1-2622.JPG C’est un nouveau camp qui a été aménagé dans une partie de la forêt ou du mes-images-1 2626moins de la mangrove. Le décor est superbe, nous logerons dans un bungalow en bois, il est ouvert, pas de porte et seul un matelas est posé au sol avec une moustiquaire au mes-images-1 2616dessus. Nous serons quatre, nous partageons notre « chambre »avec Thibault un jeune français de 22 ans et un malais. Pas d’eau courante et électricité que le soir avec un petit groupe électrogène. Les toilettes sont au bout du camp, les lavabos sont là pour la déco car il faut se laver en prenant l’eau dans des bidons,mes-images-1 2652 c’est l’eau de la rivière, elle est marron ! Cela fait bizarre de se laver à l’eau marron, on a l’impression de se salir, en fait ça lave quand même…

Pour les wc, l’explication est là !

mes-images-1 2773mes-images-1 2772mes-images-1 2771mes-images-1 2770Anita a eu du mal avec tout ça,mes-images-1 2651 en plus le deuxième soir il pleuvait alors se laver sous la pluie ce n’est pas lames-images-1 2746 joie. Nous avons fait des safaris sur la rivière, de jour et de nuit. Cela nous a permis de voir des animaux qui viennent sur les bords du fleuve. Des oiseaux, des crocodilesmes-images-1 2671, des singes, des chats léopards et aussi des orangs outans. Mais j’y reviendrais plus tard.

Nous avons fait des trecks de jour et de nuit dans la forêt. Anita n’a pas voulu faire celui de nuit car il pleuvait et le terrain était très boueux. Pourtant pour moi, c’est mon meilleur souvenir car la nuit tout est différent, en plus il faisait nuit noire, la pluie, la boue et un bon guide qui nous montrait les oiseauxmes-images-1 2739, les insectesmes-images-1 2724, les grenouilles, toujours avec respect de ses animaux, pas trop de lumière et pas longtemps. C’était une bonne sortie, cela m’a rappelé quelques souvenirs…

Alors tout serait parfait si j’arrêtais là mon récit. Mais je dois bien avouer que dans ce tableau de nature il y a une tache, une grosse tache qui me laisse un goût amer.

En fait je croyais que Bornéo était comme la Papouasie Nouvelle Guinée ou l’Amazonie, une terre de forêt vierge impénétrable, un de ces endroits où l’homme n’a pas encore laissé sa trace. Je pensais, car je l’ai appris à l’école que ces zones là étaient intouchables car vitales pour les hommes. Alors bien entendu je ne suis pas un demeuré et je savais aussi qu’il y avait de la déforestation et que ces espaces primaires étaient menacés. Mais à ce point, non !

Je rageais souvent devant la télé quand je regardais les émissions d’Arthus Bertrand qui nous montrait les misères écologiques de notre planète. Mais là, confronté à la réalité j’avais envie de pleurer.

Je vous explique. Le long du fleuve les plantations de palmiers ont pris la place de la forêt vierge. Les hommes ont laissé quelques enclaves de forêt mais entre ces enclaves il y a des plantations. Des corridors ont été créés le long de la rivière pour que les animaux puissent passer d’une enclave à l’autre. Des corridors de 10 à 20 mètres seulement, des bandes de forêt en quelque sorte. Seulement le fleuve creuse toujours d’avantage et réduit cette bande, les arbres tombent un à un, c’est incroyable ! Dans quelques années le mot enclave prendra sa vrai signification et les animaux seront parqués. Alors oui j’ai vu des orangs outans mais si vous regardez bien la photomes-images-1 2681, zoomez et vous allez les voirs les deux orangs outans,mes-images-1 2678 vous constaterez ce que je vous ai décrit,il n'y a pas de forêt derrière, c’est très triste de voir comment nous les humains nous sommes à ce point destructeur.

L’huile de palme est partout, dans l’alimentation, les cosmétiques et d’autres produits transformés. Nous l’utilisons tous, nous sommes des moutons victimes de prédateurs qui nous dictent et nous imposent des choses que nous ne maîtrisons et connaissons pas. Nous sommes victimes du marketing et du pouvoir de l’argent, derrière toute cette attitude destructrice se cache des hommes puissants qui se moquent de nous, des orangs outans, de la faune et la flore de ces forêts, des essences naturelles qui disparaissent…..nous en paierons un jour le prix, un jour nous serons à la place des orangs outans !

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 23:50

Le 14 juin nous sommes arrivés à Kota Kinabalu à Bornéo par Air Asia, dans l’avion de super manmes-images-1 2535. Le « teksi » nous a posé devant le GH en plein centre ville.  Au dessus des bars et restaurants. On a compris notre douleur un peu plus tard. De la musique plein pot, jusqu’à 1 heure du matin. Le lendemain nous avons donc déménagé pour un endroit un peu plus calme. Toutes les GH ont des chats ici. Nous avons eu de la visite dans notre chambre du chat de la maison, très mignon, il nous a adoptés (voir album photos).  Nous nous sommes baladés un peu sur les marchés, enfin on voit plein de fruits et légumes, nous avons donc fait des emplettes. Des pommes d’eau, une main de bananes (des toutes petites, 35 centimes pour une main !), des carottes crues.

 Ici on est au bord de la mer. En nous baladant vers le port de pêche un jeune homme nous a interpellés pour demander si on voulait visiter le petit village (sur pilotis)mes-images-1 4506 de pêcheurs en face. Après quelques négociations, nous voilà partis. J’avais compris qu’il nous y mènerait et qu’ensuite nous nous promènerions pendant une demi-heure, avant qu’il nous reprenne en bateau. En s’approchant, j’ai vu que nous ne pouvions pas nous promener tout seul. Ce n’est qu’enchevêtrement mes-images-1 4519de cases en bois sur pilotis, avec entre elles des pontons à peine existants. Nous n’aurions pas pu faire deux mètres sans tomber à l’eau. Effectivement nous sommes restés sur le bateau. Ça grouille de monde là dedans, des enfants partout, qui sautent dans l’eau, se promènent entre et sous les maisons. Il y a une école, une mosquéemes-images-1 4508, des petits magasins. Tout un village quoi.  Le pêcheur qui nous a amené habite là aussimes-images-1 2558ter. Nous sommes passés par ses maisons (il en a deux l’une en face de l’autre, pour abriter 7 enfants et je ne sais pas combien de femmes…), pour prendre trois de ses enfants avec nous. Le plus petit a sauté dans mes bras pour descendre du ponton.

C’est impressionnant de voir comment vivent ces gens. Ce sont des Philippins (légaux et illégaux) qui vivent dans ces villages, il y en 4 comme ça ici. Beaucoup de promiscuité, toutes les maisons correspondent. Beaucoup d’enfants. Beaucoup de pauvreté. Mais des visages souriantmes-images-1 2562s. Après coup nous avons lu dans le « lonely planet « que c’était déconseillé de visiter ces villages, même en bateau. Qu’on pouvait se faire agresser. Nous n’avons rien ressenti de tout ça.

Par contre on fait la chasse aux illégaux ici. Quand nous avons pris le bus le lendemain, une patrouille de police nous a arrêté et a pris un jeune homme dans le bus. Au retour aussi nous avons vu des fouilles dans les bus.

Le lendemain nous voulions partir pour Sepilok dans le but de faire trois jours dans la jungle. La gare routière se trouve à 10 km en dehors de la ville. Comme on ne peut pas faire confiance aux bus locaux il vaut mieux prendre un taxi. Mais comme il faut aller à la gare pour réserver, ça fait 30 RM pour aller réserver un jour et 30 RM le lendemain pour aller prendre son bus.  Finalement c’est un jeune homme qui nous a amené dans sa voiture personnel. Contre payement bien sûr, mais moins cher que le taxi. Il nous a donc amené pour réserver et le lendemain nous a pris a la GH pour nous déposer au bus. Puisqu’il ne nous ramenait pas cette fois, il ne voulait que la moitié du prix. On le lui a laissé bien sûr. Il a été très correct et agréable. Le premier jour après la réservation il nous a ramené par un autre route pour avoir une vue sur la ville. Nous le contacterons à notre retour à KK.

Nous voilà donc parti pour 6 heures de bus jusqu’à Sepilok. Sous une pluie battante et la clim à fond dans le bus. Comme paysage au début c’était de la belle forêt de montagne mais dès que nous avons regagné les plaines, toujours le même décor désastreux de palmiers, même à Bornéo. Par contre des belles maisons traditionnelles sur pilotis. Nous sommes sortis du bus à un croisement (mile 14) pour aller vers le GH d’Uncle Tan. Heureusement pas très loin à pied. C’est d’ici que nous repartirons en mini bus et bateau pour notre séjour dans la « jungle ». Comme nous ne sommes pas très loin du centre d’accueil d’Orang Outan de Sepilok, nous l’avons visité (40km2 de forêt).  C’est ici qu’on accueille des Orang Outan blessés ou orphelins (la cause des coupes de forêt) pour les soigner et les réintroduire (ce qui est moins sûr, vu qu’il n’y a plus de forêt). Deux fois par jour on leur donne à manger, ils le savent et viennent donc (pas tous). Pas mal de touristes à ce moment là, tout le monde avec son appareil photo. Ça fait comme au zoo en France. Très décevant. Par contre on peut se promener un peu plus loin dans le bois par soi même. Il faut le signaler, signer son heure de départ et le retour. Nous l’avons donc fait et nous étions les seuls. Les derniers inscrits sur le registre remontaient à deux jours, très peu de gens font ce treck, je ne comprends pas pourquoi. Un chemin très gras, il avait pas mal plu la nuit. Je n’avais pas des bonnes chaussures. Ici nous avons fait connaissance avec les sangsues. Drôle de petites bêtes. Comme un petit verre de terre qui s’agrippe. Quand on veut l’enlever il reste fixé sur les doigts. Nous avons marché pendant plus d’une heure et demie pour faire 2200 mètres. Les pieds pleins de boues. Nous étions tout seul entre les arbres. Avec de temps en temps des macaques, quelques oiseaux, des papillons. Et juste à la fin du chemin du retour, le miracle, un orang outan assez jeune, qui est descendu de son arbre et s’est arrêté à mi-chemin pour nous observer.mes-images-1 2603 Nous nous sommes regardés un bout de temps.mes-images-1 2595 Ils ont des gestes très lents, un regard extrêmement expressif, comme s’ils avaient tout compris dans ce monde. Un moment magique. Il fallait partir parce que le parc allait fermer, dommage, on aurait pu rester des heures comme ça.

En allant me laver de pieds dans les toilettes, il y avait du sang partout par terre. Parce que quand on enlève les sangsues ça continue à saigner pendant un petit moment encore. Ça ne doit pas être très agréable quand il y en a partout. Pascal en avait d’ailleurs ramené entre les orteils. Il faut vraiment bien s’inspecter pour voir qu’il y en a plus. Bon nous étions quand même contents de notre matinée et prêt pour notre aventure dans la jungle.

Pascal vous racontera tout ça.

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 10:47

Il était là en face de moi, il me regardait sans me quitter des yeux

de mon coté je l’observais et je devinais une connaissance ancienne

un air de déjà vu, comme s’il faisait parti de mes aïeux

il était tranquille mais semblait avoir de la peine

il avait un certain âge je pense, des poils lui manquaient sur la tète

son torse portait des poils plus clairs, il était bien fait un peu comme un athlète

quand il s’est retourné j’ai vue qu’il avait de belles fesses musclées

normal, les orangs outans les font souvent fonctionner …

j’ai mis une main sur ma tète et il a m’a imité

je me suis dit c’est pas possible, il est apprivoisé !

j’ai glissé un doigt dans mon nez, lui aussi

il a sorti une grosse crotte et l’a mangée, moi aussi...

j’ai pensé c’est fou ce que l’on se ressemble

j’ai essayé de lui parler, je voulais qu’on joue ensemble

il a bougé ses lèvres mais aucun son n’est sorti, même pas un ha !

un Orang Outan, ça ne parle pas

certainement qu’il aurait voulu me dire qu’il ne souhaitait plus me revoir

que les feuilles de palmiers il n’aime pas ça

qu’il est fatigué de sans cesse reculer au fond de la forêt car il n’a plus de dortoir

peut être aussi qu’il m’aurait dit qu’il a peur et qu’il doute

qu’il est inquiet pour ses petits, qu’il ne sait pas quand finira la route

mais tous ça se sont des sentiments humains

lui, il n’est qu’un Orang Outan, peut importe son destin

quand j’ai eu fini de l’observer et de lire dans son regard

j’étais un peu sonné et hagard

j’ai pris ma serviette et je suis rentré au bungalow

j’était seul et nu devant ma glace, en pleine forêt à Bornéo.

Pascal

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 16:05

Félicitations à Nina qui est la gagnante de ce "que za ko". En effet il s'agit d'un oeuf de canne qui est entouré d'un mélange de sel et de cendre mouillée. L'oeuf étant poreux, le sel et le fumé pénètre dans l'oeuf et lui donne un autre gout. Nous avons gouté et c'est très bon.

Nina a donc gagné un cadeau et aussi une invitation pour l'été 2012 pour le week end des retrouvailles mais ça c'est moins original pour elle !!!!

les preuves:

mes-images-1 1976mes-images-1 1977


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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 15:46

Les trois jours que nous avons passés à Melaka nous resterons surtout en mémoire grâce à Alfred, et la GH très agréable (Emily’s) que nous avons trouvée.

Alfred est le Malaisien que nous avions rencontré à Kuala Lumpur quand nous cherchions le bus pour aller à Kuala Selangor (voir article concernant). Comme il habite Melaka (Malacca) il nous avait donné son n° de tel en disant que nous pouvions le contacter si on passait par là.

Nous l’avons donc appelé le matin avant de prendre le bus de Kuantan (6 heures de trajet) en pensant prendre un pot ensemble en ville quand nous serions chez à Melaka. Mais voilà qu’il a proposé de venir nous chercher en arrivant à la gare routière. Ensuite il nous a fait visiter toute la ville en voiture et nous a déposés à la GH. Le soir il y avait marché de nuit, et voilà que nous nous sommes revus, et nous avons fini la soirée ensemble. Avec lui nous sommes rentrés dans des hôtelsmes-images-1-2447.JPG, les maisons anciennes de « baba et nunya » (mariages mixtes mari chinois/femme indonésienne, familles riches).mes-images-1-2474.JPG Elles sont magnifiques ces maisons,étroites sur la rue mais très profondes. Avec toujours une petite place au milieu, carrelé ou en pierre, ouverte sur le ciel, la pluie pouvant rentrés dans la maison pour la rafraîchir.

Les hollandais sont encore passés par là et les plus belles maisons se trouvent dans la « Heerenstraat » (rue des seigneurs). Une de ces maisons, abritant un hôtel maintenant, est un abri pour les hirondelles. Elles ont fait leur nid à l’intérieur de la maison. Les gens les gardent pour ça, soit parce que ça porte bonheur, soit (je pense que c’est plutôt ça) pour récupérer les nids pour les manger. C’est une délicatesse pour des chinois, les nids fait de bave d’hirondelle, ça coûte très cher sur le marché. Alfred est un très bon guide. Il était professeur de Malaisien dans des classes préparatoires avant l’université. Il a eu la retraite à 56 ans, ce qui n’est pas mal dans un pays comme ici. Il touche une bonne retraite d’ailleurs. Ici il n’y a que des gens qui travaillent pour l’état qui ont une retraite. Le père d’Alfred était chinois et sa mère Malaisienne. Il parle donc très bien le chinois et nous a expliqué comment lire les signes chinois. Nous avons parlé politique aussi. Il nous a montré l’écolemes-images-1-2508.JPG où il a travaillé, nous a fait goûter des spécialités chinoises, dont le petit déjeuner le jour du départ. Il a un ami qui vit à KL et qui possède plusieurs appartements dans des « condomium » (des ensembles d’appartements avec gardien et piscine). Alfred gère les appartements en son absence et nous a fait visiter. Nous avons d’ailleurs pu nous baigner dans la piscine. Nous étions tout seul.

Ce qui frappe est qu’on continue à construire ces bâtiments à tout va et qu’ils sont au trois quarts vide. Ca fait assez lugubre d’ailleurs. Tous ses grands bâtiments en cours de construction, plus de 30 étages, ou bien abandonnés, parce que le constructeur a fait faillite. Pareil pour les centres commerciaux. On en construit pleins, ça ne marche pas (comme Carrefour par exemple) mais on en fait d’autres plus loin. Le gouvernement gagne aussi du terrain sur la mer. Ils prennent du sable plus loin et le réinjectent devant le bord de mer. Donc devant les appartements et maisons qui avaient vu sur la mer avant et maintenant ne voient plus que des engins et grues etc. et dans quelque temps il y aura d’autres bâtiments encore plus hauts, encore plus laids...Il ne reste plus rien en maisons traditionnelles, à part un petit village dans le centre ville (datant d’origine du début du siècle), lequel a été si rénové, qui semble neuf et est éclairé par des spots pour qu’on puisse le voir quand on fait un tour sur la rivière. Le village est habité par des vielles personnes, mais c’est devenu un musé vivant. Comme il dit Alfred « les maisons Disney ».mes-images-1-2489.JPG Notre fonctionnement est vraiment radicalement opposé à ici. Les gens en Asie aiment tout ce qui est artificiel, ce qui fait du bruit, ce qui brille. Ils ne comprennent vraiment pas pourquoi on veut voir quelque chose d’authentique qui date tandis qu’ils sont capables de le refaire tout neuf, plus beau. D’ailleurs pourquoi aller faire des heures de route pour essayer de voir des animaux en brousse, tandis qu’il suffit d’aller au zoo à côté. Nous étions très charmés par la GH qui elle mes-images-1-2390.JPGavait une âme. Elle est tenue par J et son frère. Elle est en pleine ville, mais à l’intérieur il y a un petit jardin, une petite rivière avec des carpes koï, une tortue, un lapin (Mr Playboy)mes-images-1-2402.JPG qui se promène en liberté et qui mange des pâtes chinoises au lieu de carottes. Il y a une salle commune avec des superbes meubles fait en bois de récupération.mes-images-1-2401.JPG On peut boire le thé et le café (soluble, pas de vrai café en Asie) à volonté. Alfred a absolument tenu à nous ramener au bus le matin du départ, très tôt pourtant pour éviter les bouchons (trop de voitures dans ce pays, et pas assez de transports en commun). J’aimerais beaucoup qu’il vienne nous voir en France, mais il est plus intéressé par la Chine, donc ce ne sera pas pour toute suite. Merci Alfred pour tout !

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