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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 02:53

Notre tour de trois jours prenait fin à Uyuni en Bolivie, de là, le plan était de prendre un  bus pour rejoindre la frontière avec l’Argentine. Seulement Pascal avait lu sur internet que cette route était certes très belle mais aussi très dangereuse. Arrivée à Uyuni le lundi après-midi vers 13.00 heures, nous laissons nos bagages à l’agence le temps de chercher un hôtel pour la nuit et de retirer de l’argent dans le but de repartir le lendemain.

En route nous nous renseignons dans la seule agence qui fait le trajet en bus d’Uyuni à Villazón (frontière Bolivie /Argentine). Il n’y a qu’un bus de nuit le même soir, ou bien le surlendemain. Un bus normal, sans toilette qui met toute la nuit. Le train ne roule pas pour raison politique…. ? Et apparemment il n’y pas de voiture non plus pour faire le trajet. Je flippe, parce que je ne veux pas prendre un bus de nuit sur des routes pareilles, mais il semblerait qu’il n’y a pas de choix. Pendant que nous reprenons nos bagages à l’agence pour aller à l’hôtel, il y arrive un jeune homme français qui vient d’arriver avec une voiture, laquelle voiture repars dans le sens opposée à Tupiza (à mi-chemin entre Uyuni et Villazón). Nous pourrions peut-être la prendre. Et c’est ce que nous faisons. Donc pas d’hôtel pour se reposer de ces trois jours fatigants mais re-départ dans la foulée pour 5 heures de 4x4. Nous traversons des petits villages très sommaires, quelques maisons en terremes-images7 9126 au milieu de nulle part. Les paysages sont magnifiques en route,mes-images7 9202 mais la route elle-même… Heureusement que nous n’avons pas pris le bus. Ce n’est que de la piste, deux voitures se croisent à peine, il y a le précipice à chaque virage et il y en a beaucoup de virages. Bien sûr pleins de gens prennent ces bus tous les jours, mais je suis quand même mieux dans mon 4x4. Nous partageons la voiture avec deux jeunes allemands qui nous amènent à leur hôtel où nous arrivons fatigués le soir vers 20.00 heures.

Nous nous trouvons bien à Tupiza,mes-images7 0386 c’est une petite ville dans la montagne à 3000 m d’altitude entourée de montagnes. C’est reposant ici et c’est ce que nous faisons surtout, se reposer.  Il y a quelques touristes, mais pas trop.

Il y a quelques petits commerces,mes-images7 0392 des marchésmes-images7 0394 et quelques vendeurs de rues.mes-images7 0414

Les alentours sont arides, mais la ville a quelques espaces verts très agréables, des petites places avec des bancs, des arbres, du gazon (ça fait longtemps que nous n’avons pas vu de l’herbe).mes-images7 9285 Il reste quelques bâtiments d’une époque sans doute plus glorieuse, comme l’église, bien restaurée, ou un bâtiment militaire, en bien plus piteuse état.mes-images7 0419 Côté restaurant, c’est où restaurant italien (pizza) ou grillades locales ou bien le tout petit restaurant familiale, c'est-à-dire une salle pour 4 à 5 tables, maman au fourneau, papa qui sert et pas de choix de menu, le plat du jour. C’est l’option que nous prenons le plus souvent. C’est bien cuisiné, simple, copieux, rapide et pas cher. Nous avons notre adresse pour le midi et un autre pour le soir.

Les Boliviens ne sont pas très souriants vers nous les touristes, mais le fait que nous revenons dans le même resto chaque jour, plaît aux propriétaires, donc on nous décoche un sourire.   

Sur une des collines de Tupiza il y a un christ grandeur nature, qui est éclairé vert fluo la nuit et toute un chemin de croix est illustré par des panneaux sculptés en y montant.  Nous y montons en espérant voir le couché de soleil de la haut, la veille tout la montagne avait été inondée par la lumière rouge du soleil couchant, mais le soir que nous y montons, nous n’avons pas de chance, il y a trop de nuages, tout ce que nous verrons seront des jeunes amoureux qui se donnent rendez-vous en haut de la colline et une belle vue de la ville.mes-images7 9286 mes-images7 9287

La vie ici doit ressembler à la vie en Europe entre les deux guerres. Ce n’est pas très moderne encore pour beaucoup de choses, particulièrement les équipements de la municipalité. Par exemple dans notre rue il y avait des travaux pour élargir le trottoir.mes-images7 9445 On utilise le marteau piqueur que pour faire des trous dans le bitume, après quoi on utilise une barre à mines pour élargir les trous et finalement la masse pour casser tout ça.mes-images7 0443 J’ai vraiment eu pitié de ces hommes qui travaillent dans la chaleur et l’altitude pour faire un travail que la France faisait faire à Cayenne au début du siècle dans le cadre d’un bagne ! 

Nous avons quand même fait une grand tour à pied dans les environs, 3 heures de marche, dans la chaleur et l’altitude. Au départ je manque toujours un peu d’air mais ça s’arrange après.

Pascal est devenu un adepte des feuilles de coca et les mâche tout le temps. On fabrique effectivement la cocaïne avec ses feuilles, mais à l’état naturel ça aide contre le mal d’altitude, la faim, la soif, le sommeil, etc. Tout le monde en mange toute la journée ici.  Moi pas trop, ça fait faire pipi aussi tout les 5 min, ce n’est pas pratique. Tout ce que nous avons fait à pied peut se faire à cheval aussi, Pascal voulait le faire, mais c’est moi qui ne veut pas. Je n’ai pas peur des chevaux, mais j’ai peur sur le cheval, parce qu’il ne fera pas ce que je voudrais et aussi en groupe s’il y en un qui veut faire du trot tout le reste suivra. Nous croisons effectivement de petits groupes en cheval et ils ont l’air bien mignon et calme. Je dois donc entendre « tu vois bien, ce n’est rien », oui, mais à chaque fois que je demande aux gens comment ça se passe, ils me disent quand même que c’est le cheval qui décide et pas eux. Conclusion ; je ne suis pas encore prête pour ça, on verra en Argentine.

En tout cas nous voyons encore des paysages grandioses,mes-images7 9247 comme la Purta Del Diablo.mes-images7 9238 La nature a planté deux murs énormes en plein milieu de cet endroit avec un étroit passage, comme une porte  

Avant de partir pour l’Argentine nous décidons de faire un dernier tour dans les environ en 4x4, juste pour une journée. Au départ nous devrions être que tous les deux, mais l’agence nous propose deux jeunes qui font une sorte de triathlon. Ça nous baissera le prix. Nous amenons donc Johan, un jeune hollandais de 23 ans et David un Autrichien de 25 ans. Très sympa les garçons, de l’âge des miens, en plus il y a de la ressemblance physique.mes-images7 9319 Je me crois en sortie avec mes deux fils. La matinée nous sommes donc ensemble pour la visite de la valléemes-images7 9303, avec ses culturesmes-images7 9312 et rivières,mes-images7 9331 jusqu’au repasmes-images7 9351 et après les garçons font du cheval (encore !) et ensuite une grande descente en vtt. Ils sont ravis.

Nous rencontrons des formations rocheusesmes-images7 9262 encore différentesmes-images7 9276 de toutes les autres que nous avons déjà vus. Vraiment grandioses. Pour comprendre la hauteur de ces édifices naturels, Pascal m’a photographié à côté.mes-images7 9368 Les différences de couleurs des roches sont magnifiques.mes-images7 9399 Les photos peuvent donner un aperçu,mes-images7 9371 mais on ne peut pas faire ressentir l’immensitémes-images7 9385 et la magie que nous ressentons.mes-images7 9392

Ici, au lieu des moutons dans les prés il y a des lamas sur le bord de la route qui nous regardent passer avec leur air ébahi. Il y a beaucoup de petits, dont un qui est tacheté et  très beau.mes-images7 9434   

Demain nous nous reposons encore une journée avant d’attaquer la fin de la Bolivie. Ce n’est pas très loin jusqu’à la frontière, nous irons en voiture, mais il parait que les formalités de douane peuvent prendre des heures, il va falloir adopter la zen attitude !

Anita

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 22:38

Notre périple Bolivien continue et de très belle façon. Adieu la Laguna Colorada et toute sa beauté,mes-images7 8508 direction le nord.mes-images7 8564 Tout d’abord ce fut une région de rochers plantés làmes-images7 0290 dans ce désert, l’Arbol de Piedra est le plus célèbremes-images7 0297 mais tous ont une particularité. Ils sont plus que millénaire, façonnés et sculptés par le vent, le sable et le sel. Un peu plus loin c’est les Lagunas Chearcota,mes-images7 8720 Hedionda, Honda et Cañapames-images7 8726 qui nous ravissentmes-images7 0300 encore de leurs couleursmes-images7 0303 et de leurs beautés extrêmes.mes-images7 0307Nous avons même assisté à un tourbillon d'eau sur la Lagune.mes-images7 8683 Tiens ici il y en deux qui dorment, ne faisons pas de bruit !mes-images7 8641 et là un intrus !mes-images7 8686 que fait-il là ?

Nous voilà au contact de notre premier salar Bolivien, le Salar de Chiguana.mes-images7 8743 C’est surprenant de voir autant de sel sur de telles distances. Seule la ligne de chemin de fer qui va vers la Chili traverse cette imensité.mes-images7 8745 Ici la couche est moins épaisse qu’au Salar de Uyuni  et de ce fait le blanc est moins rayonnant, néanmoins nous sommes quand même émerveillés. Le vent commence à souffler fort et quand nous arrivons au petit village de San Juan pour nous ravitailler au commerce local, nous essuyons une tempête de sable.mes-images7 8759 Nous continuerons encore un peu pour rejoindre notre hôtel de sel à Attulcha. Oui un hôtel tout en sel,mes-images7 8782 vous léchez les murs et vous avez soif…

Le lendemain c’est le départ à 5 heures du matin pour voir le lever du soleil sur le Salar de Uyuni. Personne ne rouspète et tout le monde est prêt à l’heure.

La veille au soir Andress a réparé le 4X4 qui avait une fuite sur le circuit hydraulique de la direction assistée. Il est courageux Andress car il avait roulé toute la journéemes-images7 8571 et arrivé à l’hôtel il aurait bien souhaité un peu de repos. En plus faire une réparation dans cet environnement là, ça tient du miracle.

En route pour le lever du soleil mes-images7 8793qui, je dois être honnête m’a un peu déçu, je croyais voir une boule de feu rouge, comme tous les matins à Bira au Célèbes, mais là le soleil était tout de suite très fort, presque aveuglant. Nous avons quand même profité de cette lumière spéciale sur le salar et joué avec nos ombres.mes-images7 8809 

Nous voilà donc sur une perle de notre planète, le Salar de Uyuni, imaginez deux fois le département d’Indre et Loire recouvert d’une couche de sel uniforme. Du blanc à l’infini, un silence funeste, de quoi méditer pendant des heures.mes-images7 8961 De quoi aussi s’interroger sur la beauté de notre planète Terre.mes-images7 9011 C’est vrai qu’elle est belle quand elle n’a pas subi les assauts de l’homme. Mais pour combien de temps encore pourront nous contempler ses immensités vierges ? Dessous ce plus grand salar du monde il y a aussi la plus grande réserve mondiale de lithium ! Vous comprenez tout de suite qu’un pays pauvre comme la Bolivie risque d’être un jour « acheté » par les plus grandes puissances du monde. Il en sera alors fini de ce paysage à couper le souffle.

Les distances ne sont plus perçues par l’homme car il n’y a plus de repère pour la perspective. Nous avons même pu voir sur l’horizon l’arrondi  de la Terre. Ces effets de perspective nous ont amusés comme des fous. mes-images7 9008Nous avons fait plein de montagesmes-images7 8969 et c’était un moment de grande rigolade. Nous n’avons pas appris l’espagnol mais nous sommes assis dessus!mes-images7 8987 Anita se la coulait douce sur sa brosse à dent,mes-images7 8996 pendant que j’essayai de sortir de ma tasse de café.mes-images7 8990 Après c’est carrément Anita qui est sorti de ma bouche,mes-images7 9002 je ne sais pas se qu’elle y faisait ! Nous avons quand même pris le temps de poser avec notre logomes-images7 8972 et aussi avec nos compagnons d’aventure.mes-images7 8983 

Nous sommes allés sur une île qui se situe presque au centre du salar, Isla Inca Wuasi. Nous avons été accueillis par deux lamasmes-images7 8850 qui se trouvaient là,mes-images7 8843 Anita a essayé de se faire copine avec l’un deux mais il lui a tourné le dos.mes-images7 8955

Sur cette île il y a pleins de cactus géantsmes-images7 8888 et nous avons eu la chance de les avoirmes-images7 8890 en fleurs.mes-images7 8873 Nous sommes montés péniblement (nous sommes quand même à 3650m) au sommet de cette île et là c’est « no comment ».mes-images7 8881 Je vous joins une vidéo 360°  de la vue mais la sensation  que l’on a, je ne peux pas la transmettre, je la garde égoïstement pour moi.

 

Mais cet immense salar n’est pas qu’un terrain de jeux pour touristes en mal d’aventures. Il y a des gens qui y travaillent pour extraire le sel,mes-images7 9028 un métier difficile, pas bien payé et dans des conditions de travail extrêmes, altitude, chaleur, vent, sel, outils rudimentaires…

Le sel ronge tout et nous avons visité le Cemienterio de Trenes à Uyuni, des dizaines de trainsmes-images7 9106 et locomotivesmes-images7-9114.JPG qui finissent leurs vies ici. C’est assez impressionnant de voir toutes cette ferraille qui rouille sous le soleil.

Dans le village de Colchani, toute l’activité tourne autour du sel.mes-images7 9047 Pas de photos des gens car ils ne le souhaitent pas, c’est comme ça en Bolivie et je respecte leur choix. Le village est très simple,mes-images7-9060.JPG avec des habitations de terre ou de sel,mes-images7 9057 ici la fantaisie n’a pas sa place,mes-images7 9053 la vie est rude et même si tout est blanc autour il y a du sombre dans leurs existences. J’ai pris cet enfant de loin,mes-images7 9074 comme je l’ai fait dans beaucoup d’autres pays. J’aime bien faire cela car quand je regarderais de nouveau mes photos je m’interrogerais sur le devenir de chacun d’eux. Pour celui là, je crains que ce soit la répétition de ces ancêtres, un avenir  un peu trop blanc….    

 

 

 

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 01:42

Nous sommes partis vers 7h30 de San Pedro pour rejoindre la Bolivie. Tout d’abord il a fallu faire les formalités de sortie du pays, la patience était de rigueur car la file d’attente était longue. La route qui conduit vers la Bolivie va également vers l’Argentine et tout le commerce passe par là.

Après une bonne heure nous voilà donc partis. La route était belle jusqu’à ce qu’il y ai la bifurcation pour la Bolivie, ensuite c’était que de la piste, nous étions déjà à plus de 4000m.

Nous voilà à la frontière, adieux le Chili,images-6 0152 c’est là que nous devons changer de véhicule, quitter notre petit  bus pour prendre un 4X4.images-6 0164 C’est là aussi que nous faisons les formalités d’entrée en Bolivie. Le poste frontière est très sommaire, quelques petits bâtiments pour les bureaux,mes-images7-0156.jpg même pas de toilettes, pour les filles, c’est la carcasse de busimages-6 0162 là bas !

Certaines personnes sont plus courageuses que nous et vivent cette grande aventure du Sud Lipez en vélos !mes-images7 0175 Bravo à eux, d’autant plus qu’ils voyagent depuis plusieurs années et venaient de l’Alaska.

Enfin, tout ce passe bien et la barrière se lève,images-6 0166 en route vers ce que je qualifierais après coup de merveilles de notre planète.

Nous quittons le volcan Licancabur coté chilien mais nous le retrouvons coté bolivien. Nous sommes six dans le 4X4, deux français de Lyon, Audrey et Jullien, et un couple Indonésien, Brésilien avec Patsy et Alex. Ce dernier est malade car il a fait la fête avant de partir et à ces altitudes cela ne pardonne pas. Sa copine est aussi fatiguée car ils n’ont pas fait d’acclimatation à l’altitude et viennent directement de Santiago. 

L’ambiance est très bonne, nous avons un peu l’impression de faire le Paris Dakar avant l’heure.mes-images7 8355 Notre conducteur et guide, Andress est super, gentil, bon chauffeur même s’il va très vite, il connait bien la conduite sur ces pistes car il est de Uyuni . C’est aussi lui qui s’occupe de l’alimentation et des logements, il est très attentionné et pour ma part je l’ai beaucoup apprécié. Nous allons rester trois jours avec lui à sillonner ce sud bolivien,mes-images7 0285 avec une moyenne de 9 à 10 heures de 4X4 par jour.mes-images7 0282 Ce fut un régal car nous allions de surprises en surprises au niveau des paysages. Cette région d’altitude puisque nous étions entre 3000 et 5000 mètres, est vraiment magnifique.

Toutes ces petites boites qui font clic, clac, aussi sophistiquées soit elles,  ne pourrons jamais reproduire l’immensitémes-images7 0176 et la beauté des paysages traversés.mes-images7 0193 Nous avons été sous le choc d’une telle dimension  et d’une telle pureté.mes-images7 8385

Nous avons commencés par la Laguna Blanca.mes-images7 0182 Les lagunas sont des plans d’eau. Cette dernière vient par infiltration des  montagnes. La concentration de sel étant très forte dans cette région, les lagunes sont souvent bordées d’une couverture saline de couleur différentes. Les couleurs sont toutes issues du mélange des sédiments avec les minéraux et les algues. Un peintre n’aurait pas assez de couleur sur sa palette pour illustrer de tels panoramas. Si bien même il en avait, il ne pourrait que fixer une image alors que la nature nous offre tant de reflets, les couleurs changent avec le soleil. Les lagunes se colorent plus ou moins en fonction des ondes à la surface de l’eau crées par le vent.

Les lagunes il y en a beaucoup, les plus célèbres sont la Laguna Verdemes-images7 0186 et la Laguna Colorada.STA 0269

Avant de rejoindre cette dernière nous sommes passés au désert Dali. Le peintre n’est jamais venu ici mais il aurait peint des paysages qui ressemblaient à ces montagnes colorées.mes-images7 8292

Puis ce fut le  bain à 39°, ici sur ces hauteurs dans un environnement magique, nous avons trempé nos fesses,mes-images7 8324 au milieu de ce décor de carte postale.mes-images7 0206 Nous avons ensuite franchis les 5000m pour découvrir un environnement très différent, celui des Geisers Sol De Mañana.mes-images7 0234 Cela sentait le souffremes-images7 0212 et il fallait quand même faire attention car il n’y avait aucune protection autour des différents cratères.mes-images7 0219

Nous sommes ensuite légèrement redescendus vers la Laguna Colorada. Cette dernière nous offre des couleurs rouilles changeantesmes-images7-0272.JPG et là où le tableau devient magnifique,mes-images7 8471 c’est qu’il y a des centaines de flamants rosesmes-images7 8394 qui y vivent.mes-images7 8417 En tout trois sortes de flamants,mes-images7 0174 tous plus beaux les un que les autres.

Un vol de flamant sur la Lagune Colorada,mes-images7-8462.jpg c’est comme une pluie d’étoiles filantes dans un ciel étoilé, cela se contemple furtivement mais intensément.

Nous avons longuement  marchésmes-images7 8408 le long de la lagune, jusqu’au  jour qui déclinait. Andress nous attendait  là haut dans le 4X4.mes-images7 8485 Il nous amené à Huaylla Jara, une habitation collective où mes-images7 8378nous avons pris un repas simplemes-images7 8381 mais apprécié de tous.mes-images7 0241 La température sera bassemes-images7 8382 mais les bonnes couvertures en lama nous permettrons de passer une bonne nuit à 4340m d’altitude. La tète pleine de ces fabuleuses images de la journée, demain sera t-il aussi enchanteur?

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